Communiqué du Comité « Trop de Bruit en Brabant wallon » à la suite des interventions de Messieurs Boucher et Cheron au Parlement wallon.
Communiqué de "Trop de Bruit en Brabant wallon" du 05
novembre 2004
Mesdames, Messieurs,
Veuillez trouver ci-dessous un communiqué
du Comité « Trop de Bruit en Brabant wallon » à la suite des interventions
de Messieurs Boucher et Cheron au Parlement wallon.
Ce communiqué est une synthèse des réactions des membres
et des correspondants
Nous l’adressons aux personnalités politiques
suivantes via leur adresse E-Mail :
Mesdames
B. Befalque B. Wiaux V. Bidoul V. Ghenne S. Bauchau I. Durant J. Milquet
Messieurs C. Michel M. Cheron L. Walry B. Lutgen A. Flahaut
S. Kubla D. Gosuin A. Antoine B. Langendries M. Dehu P. Boucher
Enfin,
une reconnaissance du problème. 1
Contestation
du plan de dispersion. 2
Création
d’une autorité de contrôle. 2
Normes
de bruit et placement de sonomètres. 3
Environnement
et Emplois. 3
Organisation
de forum de concertation. 3
Prospective
ou prévisions. 4
Conclusions.
4
Tout le monde s’accorde donc à le dire au Parlement wallon :
le plan de dispersion n’est pas une bonne idée.
Dès le départ, de nombreux habitants du
Brabant wallon s’étaient déjà plaints de cela mais personne ne les a réellement
entendus.
Il est peut-être temps de bien les écouter
et d’agir.
Le plan de dispersion augmente, tant de
JOUR que de NUIT, de manière significative le nombre de personnes exposées aux
nuisances d’un aéroport et, dans de nombreux cas, quelle que soit la piste utilisée.
La plupart de ces personnes n’entendaient
qu’épisodiquement un avion.
Est-ce juste ou injuste de leur faire subir
cela ?
En considérant que ces personnes avaient choisi leur lieu
de résidence en connaissance de cause, qu’elles en ont payé le prix de quelque
manière que ce soit alors que d’autres se sont installées à des endroits notablement
survolés depuis des lustres, il semble normal de considérer leur point de vue.
Quant à leur reprocher de vouloir profiter
des avions sans vouloir en subir les nuisances, il serait peut-être intéressant
de rappeler que selon, certaines statistiques, seule une personne sur cinq prend
l’avion.
Au principe énoncé de « solidarité
par un partage démocratique des nuisances » purement électoraliste,
on pourrait répondre par une image : « vaut-il mieux ouvrir une décharge
dans chaque jardin ou diminuer la production de déchets ? »
Ne vaudrait-il pas mieux une utilisation
raisonnable de cet aéroport et du transport aérien en général ?
D’autres considérations.
Le plan de dispersion peut être interprété
d’un point de vue communautaire comme le report des charges d’un aéroport « flamand »
sur des têtes francophones pour des besoins électoraux. (voir à ce propos e.a.
Plan Anciaux : le dessous des cartes, Le Vif (01/2004) )
Le plan de dispersion peut être vu comme
une hérésie en terme de gestion de la sécurité et des nuisances de tout type.
(voir à ce propos http://tropdebruit.joueb.com/news/161.shtml
)
Le plan de dispersion peut être vu comme
« un plan de développement de l'aéroport, élaboré par ses prestataires »
. En répartissant les nuisances, on permet l’augmentation des activités sans
devoir d’une façon ou d’une autre dédommager. (voir à ce propos http://tropdebruit.joueb.com/news/58.shtml
)
Le plan de dispersion peut être vu comme un transfert de
valeurs immobilières. En augmentant le survol de certaines régions jusqu’alors
épargnées et en le diminuant ailleurs,on peut influencer un marché.
Le plan de dispersion n’est pas clair. Les routes décrites
sur le site www.plandedispersion.be
ne correspondent pas aux observations faites sur le terrain. (par exemple, le
survol de Nethen ou de Pecrot (Grez-Doiceau) à la place de Oud-Heverlee) Les
informations disponibles sont parcellaires.
L’usage de la balise d’Huldenberg comme balise de décollage
dans 50 % des cas accentue également le problème. La modification des normes
de vent ( de manière abusive) n’améliore pas non plus la situation du Brabant
wallon.
La création d’une autorité de contrôle
indépendante s’impose. Il ne sert à rien d’édicter des règlements que personne
ne s’emploiera à faire respecter.
Ainsi, par exemple, la zone de Beauvechain
doit être survolée à minimum 6.000 pieds. (Voir à ce propos : http://tropdebruit.joueb.com/news/399.shtml)
Des observations régulières ont montré
que cela n’était pas vrai.
Si vous demandez des tracés pour vérifier
ces altitudes, les documents fournis par BIAC n’incluent JAMAIS cette zone.
De plus, la privatisation prochaine de
l’aéroport rendra une telle autorité plus que nécessaire.
Sans une autorité de contrôle, le citoyen
n’aura pas accès à une information claire et précise.
Sans une autorité de
contrôle, le citoyen ne pourra introduire aucune plainte qui aura une chance
d’aboutir.
Le placement de sonomètres ne devrait servir
qu’à identifier des niveaux de bruit. Encore faut-il que les mesures soient
faites sur des périodes significatives et aux bons endroits. Les résultats d’une
campagne au mois de décembre avec un temps couvert ne seront pas les mêmes que
celle faite au mois de juillet par un temps clair. En terme de fréquence et
d’atténuation de bruit, ces périodes sont totalement différentes.
Des normes de bruit sont nécessaires pour
établir un cadre. Encore faut-il qu’elles ne soient pas laxistes ?
Cependant, tout cela ne peut servir d’excuse pour ne
pas traiter une situation qui découle de la mise en place du plan de dispersion.
Pour information : il existe déjà
une étude effectuée à Huldenberg, étude consultable à cette adresse : http://tropdebruit.joueb.com/news/124.shtml
On ne pourra pas éluder éternellement l’influence
du trafic aérien sur l’augmentation des gaz à effet de serre. Il est par trop
hypocrite de monter du doigt l’utilisation de la voiture ou du camion sans mettre
aussi en cause l’avion. Il ne servirait à rien d’investir des fonds publics
(ou privés) dans des investissements écologiques, si l’une des causes de pollution,
actuelle et future, n’était pas elle aussi jugulée.
(e.a. http://tropdebruit.joueb.com/news/12.shtml)
Il serait intéressant aussi, pour une fois,
de faire le bilan des activités du trafic aérien. Combien d’emplois réellement
créés et qui résisteraient à une automatisation imminente ?
Combien d’emplois supprimés par le recours
systématique à un transport aérien au carburant détaxé ?
Combien de fonds publics investis pour
créer ces emplois ? Combien de fonds publics pour les dégâts sur la santé ?
Quel bilan réel finalement pour la société ?
(e.a. http://tropdebruit.joueb.com/news/137.shtml)
Aucune autorité, commune ou association wallonne n’est
représentée au Forum
de Concertation pour l’aéroport de Bruxelles-National. (à voir sur http://www.airportmediation.be/fr/zzzfor00f.html
).
Monsieur Antoine
a proposé à des communes flamandes aussi éloignées de Bierset que nous le sommes
de Zaventem de participer à un tel forum pour l'aéroport de Liège.
Qui va faire en sorte qu'il en soit de même pour le Brabant wallon?
Si l’on tient compte de la privatisation
de l’aéroport de Zaventem, (dont la région wallonne serait un futur actionnaire),
(voir à ce propos http://tropdebruit.joueb.com/news/143.shtml
)
si l’on tient compte du potentiel de développement
du trafic,
si l’on tient compte des licences d’exploitation
et permis d’environnement un peu trop favorables,
que sera le futur du Brabant wallon si
nos élus ne font rien ?
Il est peut-être temps maintenant de se
serrer les coudes et de ne pas se renvoyer la balle. Chacun des partis peut,
au niveau de pouvoir auquel il participe, influencer positivement le dossier
et faire entendre la voix des Wallons avant qu’il ne soit trop tard.
Qui prendra l’initiative, qui pour réparer
ce que ses partenaires ont laissé faire, qui pour ne pas se laisser dépasser
par les événements ?
Certes, Messieurs Antoine et Lutgen ont
été sur la sellette au parlement wallon et il ne leur est pas
nécessaire d’attendre deux ou trois chiffres d’une paire de sonomètres pour
commencer à préciser leurs actions et à agir.
Mais ils ne sont pas les seuls ; au
niveau régional ou fédéral, PS et MR ont aussi leur mot à dire.
Que vont-ils faire ?
Quand et comment vont-ils aborder la remise en question du Plan de Dispersion?
Vous êtes un certain nombre d'hommes et
de femmes politiques sur cette liste de distribution. Nous attendons vos réponses
si vous désirez en faire. Elles seront reprises dans notre rubrique http://tropdebruit.joueb.com/texts/politique.shtml
Avec nos meilleures salutations.
Le comité « Trop de Bruit en Brabant
wallon ».
Comité pluraliste représentant des habitants
de la province.du Brabant wallon.
(Grez-Doiceau, Wavre, Incourt, Chaumont-Gistoux,
Perwez, Lasne, La Hulpe, Waterloo, Braine-l'Alleud, Rixensart,...)
Adresse
E-Mail : tropdebruit@hotmail.com
Présentation du comité : http://tropdebruit.joueb.com/texts/comite.shtml
Site d’informations: http://tropdebruit.joueb.com
trop de bruit en brabant wallon politique comite
à 11:39