ROUTE PLAN DE DISPERSION: Le plan de dispersion et le développement de l’aéroport de Zaventem.
De plus en plus, l’idée que le plan de dispersion de Mr Anciaux est lié au développement de l’aéroport de Zaventem fait son chemin. Compte tenu des règles en vigueur, particulièrement en ce qui concerne les moyennes de bruit supportées par les riverains, la dispersion permet de satisfaire artificiellement à cette réglementation.
Cela a donc deux conséquences directes : primo, il ne serait pas nécessaire de dédommager les victimes ou d’investir pour leur protection, secundo, les possibilités d’augmentation du trafic seraient multipliées.
Le fait de disperser les vols au-dessus d’un plus grand nombre, si cela entraîne des réactions de la part d’associations déjà constituées comme à Bruxelles ou dans sa périphérie, permet d’habituer insidieusement d’autres à se faire survoler également.
En tablant sur un antagonisme entre les premiers (les différentes associations) et une apathie des seconds (les nouveaux survolés), on peut raisonnablement espérer faire avancer ce dossier dans la bonne direction.
C’est-à-dire l’augmentation du trafic aérien, en passant de 265.000 vols annuels à 450.000.
A ce moment-là, seuls seront gagnants les actionnaires de BIAC, de DHL, etc…
Les autres, les habitants de Bruxelles, du Brabant flamand, du Brabant wallon seront survolés, pollués et n’auront peut-être même pas la maigre satisfaction que certains d’entre eux, peu nombreux, bénéficieront d’un emploi précaire et pénible.
Mais c’est peut-être sans compter sur la conscientisation et la combativité des citoyens.
La manifestation de dimanche passée devant la Bourse de Bruxelles où se retrouvaient des gens très différents, socialement ou linguistiquement en un exemple. Des initiatives diverses comme par exemple des plaintes d’administrations communales (Oud-Heverlee, Herent, Grez-Doiceau) ou de particuliers, des ouvertures de sites Internet visant à rassembler ou à informer des citoyens montrent que de nombreuses personnes réagissent.
Pourront-elles battre de vitesse ce processus en cours ? Cela dépendra beaucoup de leur capacité si pas à (se) rassembler, du moins à informer de telle sorte à ce que de plus en plus d’autres personnes se rendent compte des problèmes actuels ET futurs et surtout qu’ils en parlent entre eux et se plaignent non seulement à l’instance dédiée, c’est à dire à
la médiation de l'aéroport mais également aux autorités communales, régionales, fédérales, à leurs députés, à leurs sénateurs…