Commentaire d'un riverain: "Du courage en politique" ou comment esquiver les débats
Commentaire sur l'article
"Bruxelles-National: une pièce en six actes."
La description de cette réunion peu sembler affligeante mais un fonctionnaire reste un fonctionnaire.
On ne peut lui demander de se substituer au " politique " : ce monsieur est déjà bien courageux d’être aller dans la " fosse " rencontrer les citoyens de votre commune et quelque part pallier au vide politique qui entoure ce dossier " Zaventem ". Il est allé au delà de ses missions et on doit lui reconnaître au moins ce mérite.
Pour élargir le propos je profiterais de ce message pour mettre en exergue l’absence d’engagement politique non partisans sur ce dossier. Tous nos représentants ne défendent dans ce débat, que leur commune, leur Région ou, pire leur communauté linguistique. Y til en Belgique un homme, ou une femme, politique qui s’intéresse à l’intérêt général et qui ait une vision globale du problème.
Doit on saluer les performances politiques des élus des communes de l’est qui prône un report de nuisances sur les communes du Nord ?
Doit on saluer les représentants des communes du Nord qui restent silencieux en priant pour que la situation ne change plus ?
Et qu’adviendra- il quand un nouveau plan de dispersion sera mis en œuvre , entendra t-on toujours autant certains de nos représentants si soucieux de la santé de leurs concitoyens…
En vérité, ce dossier a besoin, pour être réglé, d’une espèce très rare qui n’existe pour l’instant pas en Belgique " un homme d’Etat " : cet étrange animal qui a la faculté de se placer au dessus des querelles .
Un jour peut être, un ou plusieurs de nos représentants auront le courage de descendre dans l’arène avec l’ objectif de ne pas laisser pourrir la situation et de se mettre à l’abris pour l’échéance électorale suivante…
Il faudra bien que quelqu’un ait le courage de se placer au dessus des querelles communautaire, d’écouter les " victimes " de l’aéroport et de prendre la problème à bras le corps. Un jour peut être, un de nos représentants voudra bien réfléchir sur le devenir d’un aéroport construit et développé en l’absence totale de politique d’aménagement du territoire.
La Belgique aura t- elle un jour la chance de trouver un homme d’état suffisamment courageux pour délocaliser cet aéroport comme l’ont fait quelques villes européenne ou pour le réduire au moins à un aéroport urbain exempt de trafic de nuit et de trafic fret. Sûrement, cela prendra 6 mois ou …30 ans ! !
SG
à 18:38