De source proche du gouvernement bruxellois, on a précisé que le climat fut orageux, les représentants bruxellois s’étant montrés ulcérés par l’attitude du ministre fédéral tendant à faire croire que Bruxelles s’oppose à la croissance économique flamande (Zaventem ne serait plus Bruxelles National? NDLR) et oubliant systématiquement de dire que le sp.a Spirit n’était pas prêt à approuver le protocole d’accord que les autres partis s’apprêtaient à signer l’hiver dernier.(1)

Autre "oubli" imputé au ministre fédéral, à même source : jusqu’à preuve du contraire, la Cour d’Appel a invoqué le non-respect des normes bruxelloises, mais aussi l’article 23 de la Constitution sur laquelle la Région bruxelloise n’a aucune compétence. On ne veut pas non plus voir que la ministre bruxelloise de l’Environnement était prête à entrer dans un organe transrégional établissant un cadastre du bruit et un registre commun de normes acoustiques, a-t-on ajouté.

Du côté du cabinet du ministre-président Picqué, on se dit prêt à discuter du projet de loi gouvernemental mais pas à n’importe quelle condition et en sachant où l’on va. Or, au stade présent, y souligne-t-on, le ministre Landuyt (sp.a-Spirit) ne veut pas d’un retour temporaire à la situation d’avant 1999, une piste qui est pourtant soutenue en Flandre également, histoire de repartir sur des bases saines et plus stables.

d'après Belga

(1)Les échanges de l’hiver dernier entre les Régions bruxelloise, représentées par les cabinets Picqué et Huytebroeck, et flamande, représentée par les cabinets Leterme et Peeters, avaient débouché sur un accord pour mettre au point une méthodologie commune de fixation de normes acoustiques et pour installer un organe de contrôle indépendant.

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