J’ai souvent du mal à comprendre l’argument économique des nuisances de Zaventem dans les faits.
En effet, si on peut défendre que l’aéroport soit « essentiel » à la vie économique, ses effets les plus pervers sont-ils compris dans cette équation ?
Le dimanche matin est particulièrement consternant, quand les gens aiment de dormir soit parce qu’ils en ont le temps ce jour là soit parce qu’ils sont allé se coucher tard, pourquoi faut-il les réveiller par un trafic de passagers dès 5h30? Ce sont essentiellement des vols charters à destination du sud, à l’usage exclusif de vacanciers, peu contraints par l’horaire et qui paient des sommes aussi petites que 39 €.
Ces vols de l’aube n’apportent aucune valeur économique réelle et sont en plus désagréables pour leurs passagers qui doivent se présenter à 04 ou 05 h???
Qui profite de telles aberrations ?
Qui peut croire que ces compagnies de charter, ou leurs passagers, déserteraient la Belgique si on les contraignait à une utilisation de l’aéroport respectueuse de l’environnement ?
Un seul job serait-il perdu ?
A ce sujet, consultez le site de BIAC est une expérience surréaliste. On y apprend que les vols de nuit doivent être impérativement maintenus, à défaut on risque le départ de SOBELAIR( !!!!!). (1)
Et bien Sobelair n’est plus là, et depuis longtemps ; cela n’a pas empêché la terre de tourner, ni une autre compagnie de monter sur le créneau.
Si ces « honnêtes » gestionnaires de BIAC avaient saisi l’opportunité d’imposer des horaires vivables aux remplaçants de Sobelair, une petite partie du problème aurait été traitée et leur bonne volonté aurait été démontrée.
Ce qui est par contre démontré, c’est l’ineptie de leurs argumentaires..

JH

Rixensart

(1)Du « Site officiel de l’aéroport de Bruxelles » :

« Importance économique des opérations de nuits

Les opérateurs de vols charter travaillent également dans un secteur à très forte concurrence. Ils doivent utiliser leurs appareils de manière optimale, et donc maximiser le nombre de vols par 24h. Ceci signifie qu'ils doivent pouvoir décoller très tôt le matin, et atterrir tard en soirée. Sans cette possibilité, des entreprises comme Sobelair ou Thomas Cook ne peuvent pas survivre à Bruxelles, et seront donc contraintes de chercher à s'établir dans d'autres aéroports. Ceci menace l'emploi d'environ 610 personnes.»