J'ai écrit le texte en annexe [repris ci-dessous NDLR] pour
le forum de La Libre [et publié par le courrier des lecteurs du Soir] sur les élections communales.
En partant de ce texte général, en réfléchissant, j'ai glissé vers le dossier des nuisances aériennes, je me suis demandé quelles pourraient être les conséquences de cette politique de rétorsion e.a. pour notre province du
Brabant wallon .
Demain, les Schaerbeeckois seront-ils abandonnés à leur sort par les gouvernements bruxellois et fédéral pour crime de lèse majesté?
Les Brabançons wallons verront-ils perdurer l'indifférence du gouvernement wallon parce que une majorité d'entre eux a voté MR ou parce que ECOLO et MR se sont alliés à la province?
Ou alors, peut-être que les habitants de certaines communes comme Grez-Doiceau, Rixensart ou qui sait, Chaumont-Gistoux verront leur sort s'améliorer parce qu'il y a des (espèces d')oliviers au pouvoir?
Faudra-t-il que ceux qui défendent notre cause comme les animateurs de ce site [que je remercie en passant] pratiquent le même jeu?
J'ai toujours eu la faiblesse de croire qu'un gouvernement élu démocratiquement aurait à coeur de s'occuper de tous ces citoyens. Le bien commun est-il encore une valeur?
Les élections législatives arrivent... Que vais-je faire? Pour qui vais-je voter? A qui devrais-je "m'offrir" pour que l'on me débarrasse de ce fléau?
Guido Fonteyn dans l'émission "Face à l'Info" rappelait l'importance de la mobilisation de la société civile comme un frein à la montée du VB à Anvers. Faudra-t-il que nous organisions des concerts 0110 pour que ce tout à l'avion, tout à la pollution trouve enfin son maître? Faudra-t-il que les citoyens reprennent tout en mains pour que les choses avancent? Jusqu'où faudra-t-il aller?
NG
"PS". Je voudrais ajouter ceci. L'abstention semble être un des premiers partis sortis des urnes. L'extrème droite n'est pas loin quoiqu'en disent certains. Il serait dommage que le travail des hommes et femmes de terrain soit anéanti par l'attitude des hautes instances des partis.
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Démocrate convaincu, je continuerais contre vents et marées à défendre ce système, le moins imparfait dans nos sociétés actuelles…
Mais une chose qui me fait toujours bondir est l’intervention des partis dans le scrutin communal. Quand par exemple, par mesure de rétorsion, on évince un partenaire à Bruxelles-ville parce que celui-ci a osé s’allier à quelqu’un d’autre à Schaerbeek, je ne peux accepter, encore moins pour venger le camouflet reçu par un Ministre (qui ne désirait de toute façon pas siéger comme bourgmestre).
On ne rompt pas l’olivier… C’est un crime sauf…en Brabant wallon où pour sauver la place d’un autre Ministre à Nivelles, on a fait pression sur les partenaires de certains oliviers pour qu’ils s’allient à d’autres. Ailleurs, on échange un partenariat dans une ville avec celui de la province.
L’autonomie communale devrait être une réalité. Le citoyen a élu ses représentants. Ceux-ci décident de créer des majorités, de collaborer avec d’autres gens pendant six années, avec une proximité, une « intimité » vraisemblablement beaucoup plus forte qu’à d’autres niveaux de pouvoir. Ils doivent pouvoir le faire librement. Il n’a jamais été bon que des belles-mères s’immiscent dans un ménage. Et ce ne sont pas les beaux discours d’après-élections qui me rassureront, surtout quand on entend un homme politique affirmer avec cynisme que l’autonomie communale est toute relative.
Chacun est bien content que l’extrême droite n’a pas percé en Wallonie mais c’est peut-être tout simplement parce qu’elle n’est pas organisée au contraire de sa voisine nordiste. Car de tels pratiques et discours commencent à lasser et à agacer les citoyens, dont une partie se désintéressera de la politique mais dont une autre préférera les sirènes noires.
Pour que les militants de base que certains d’entre nous sommes, soient encore prêts à s’investir dans la défense de ce système démocratique et à promouvoir les idées de leur parti, pour que les citoyens continuent à voir dans le droit de vote une chance de participer à la vie de la Cité, ils seraient bons que les instances respectives de ces organisations se comportent correctement, qu’enfin les discours soient honnêtes, que les belles-mères restent chez elles et que les citoyens et leurs élus puissent décider ce qu’ils désirent faire de leur commune. Nous ne devrions plus être au temps des mariages forcés.
NG
politique
à 13:54