Commentaire d'un riverain: DHL, Bush, les emplois...
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Fallait-il ou non accepter à tout prix DHL?
Et prenons DHL pour ce qu'il est, un symbole du transport aérien.
DHL représente actuellement un certain nombre d'emplois.
Si rien n'avait changé, combien de temps ces emplois auraient perduré avec l'automatisation
programmée du traitement des colis? Deux, trois ans, cinq au plus?
Qui savait que ces emplois ne perdureraient pas? DHL, certainement. Les politiques,
peut-être. Les syndicalistes, pourquoi pas?
DHL promettait un certains nombre d'emplois. Les études étaient-elles basées
sur des données fiables? Etaient-elles de complaisance? Qui y croyait,? Elles
semblaient si facilement criticables dans leur linéarité (voir
certaines interventions d'experts sur ce site).
DHL allait coûter beaucoup d'argent, en terme d'investissement pour la collectivité,
en terme de frais de santé. Qui osait en parler?
Maintenant, tout sort dans les médias... un peu plus... un peu plus clairement...
Si l'on s'est posé les questions ci-dessus, on pourrait peut-être se poser
les questions ci-dessous.
De combien de pertes d'emploi, le transport aérien est-il redevable?
"Just on time", délocalisation, importation à bas prix, etc..., le
bilan est-il réellement positif?
Quels sont les coûts réels du transport aérien pour la collectivité? Investissements
publics, frais de santé, ...
Quels sont les impacts du transport aérien sur les autres populations?
Lisez par exemple cet article "Tozeur,
ravagée par le tourisme".
Quels sont les impacts environnementaux? La pollution des avions au sol ou dans
les airs, les trafics routiers engendrés par les aéroports ou
les pratiques de "just on time", qui a chiffré ces dégâts?
Qui est prêt à diffuser cela mais surtout et avant tout, qui
est prêt à écouter cela?
C'est là qu'intervient le parallèle avec Georges Bush par l'intermédiaire
d'un article "Le petit peuple de George W. Bush". Vous pourriez croire
que le parallèle est osé.
Qu'a donc à voir Georges Bush avec DHL? Avec DHL même, rien... Mais avec
le symbole qu'il représente, beaucoup.... DHL, c'est un peu les mines
de charbon de Zaventem, vous comprendrez en lisant les citations de l'article.
Qu'a donc à voir Georges Bush avec DHL?
Et bien, c'est le choix de l'homme politique qui veut être élu à tout
prix et donc n'est pas prêt à prendre une décision impopulaire, non pas parce
qu'elle est mauvaise mais simplement parce qu'elle est difficile à expliquer.
Comment expliquer à des gens que leur emploi va disparaître? Que
du contraire, il est prêt à prendre les mauvaises décisions
simplement parce qu'elles sont plus populaires et donc ne doivent pas être
expliquées.
C'est aussi le choix du citoyen, qui préfère s'accrocher
à ce qu'il a plutôt que remettre en question son mode de vie, espérant
que cela durera encore longtemps. Il oublie ou veut oublier que la facture sera
salée pour lui et les générations futures.
Ne croyez pas que c'est une diatribe contre les travailleurs de DHL. C'est
plutôt contre nous tous.
Et ne croyez pas non plus que c'est pour une question d'avions, c'est simplement
un question de société dont l'avion est un symbole.
tiré de "Le
petit peuple de George W. Bush "
Les emplois ou les rivières ?
La question sociale et celle de l’environnement sont liées. C’est parce
que certains mineurs s’identifient souvent aux intérêts de leurs patrons – lesquels
ont lancé une association de défense du charbon, « Friends of coal », qui, sous
la houlette d’une star locale du football, parraine à la fois activités civiques
et rencontres sportives – qu’ils voient d’un mauvais œil les écologistes aspirant
à les défendre contre les accidents du travail et la pollution des rivières
et de l’eau potable. Le dynamitage du sommet des montagnes et le refoulement
des gravats et de l’arsenic dans les vallées et les rivières peuvent être perçus
comme le moyen ultime de sauver des emplois. La politique de l’administration
Bush a facilité ce genre d’exploitation du charbon à ciel ouvert (« mountaintop
removal ») et, plus généralement, a consenti à tout ce que demandaient les patrons,
y compris en matière de relâchement des règles sanitaires (la silicose tue encore
plusieurs centaines de mineurs par an dans le pays).
« Les emplois de mineurs ne représentent plus que 2 % de la population
active. On devrait donc comparer le nombre d’emplois perdus en cas de fermeture
des mines et le nombre de fleuves perdus en cas de poursuite de leur activité
»
GN quelqu'un, qui, il l'avoue, aime le silence.
trop de bruit en brabant wallon