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TROP DE BRUIT ou comment lutter  contre (entre autres) les excès des avions en Brabant wallon.
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Bruxelles-National: silence assourdissant de la Région [wallonne]

Un article de Arnaud HUPPERTZ paru dans Vers L'Avenir

DE LA HULPE À GREZ-DOICEAU - Zaventem et ses nuisances sonores - Vols de bruit sur le Brabant wallon
Alliance objective entre Écolo et MR brabançon wallon pour dénoncer le " silence assourdissant de la Région " à propos des nuisances sonores en Brabant wallon.

C'EST À CROIRE que le bruit des avions couvre celui des riverains. Ces derniers sont pourtant déterminés à se faire entendre. Par la voix de " Trop de bruit en Brabant wallon ", par exemple. Cette association, basée à Grez-Doiceau, veut défendre tous les Brabançons wallons victimes de nuisances sonores provoquées par les avions transitant par Zaventem. " Depuis le lancement du plan de dispersion, les Brabançons wallons se sont réveillés, presque du jour au lendemain, riverains de Zaventem, estime le porte-parole de l'association, Denis Marion. Mais, quand on regarde certaines cartes, on a parfois l'impression que les nuisances sonores s'arrêtent à la frontière linguistique. " Pourtant, Denis Marion peut énumérer les zones concernées par les nuisances : les communes situées dans un croissant allant de La Hulpe à Néthen (Grez-Doiceau), à l'intérieur duquel on retrouve Wavre, Rixensart et Chaumont-Gistoux.

" Trop de bruit en Brabant wallon " regrette ainsi de ne pas voir le gouvernement wallon intervenir dans les négociations en cours entre régions bruxelloise et flamande sous l'égide du Fédéral. Le moins que l'on puisse écrire, c'est qu'en déplorant ce manque d'action gouvernemental, " Trop de bruit " s'est attiré les grâces des partis d'opposition. MR et Écolo ont d'ailleurs fait part de leurs doléances communes.

Première mission : " Dénoncer l'hypocrisie du gouvernement wallon dans ce dossier, tonne le député Charles Michel (MR). J'ai le souvenir d'un show pour installer des sonomètres. Avec un ministre qui avait chaussé ses bottes. Aujourd'hui, malgré les effets d'annonce, la position officielle du gouvernement wallon, c'est qu'il n'y a pas de problème. " Les résultats relevés sur les sonomètres installés par ledit ministre en bottes ne révèlent effectivement aucun dépassement de la norme autorisée de 72 dB. " Peut-être, mais alors il n'y a pas de problème à Meise (NDLR : où la Région flamande affirme qu'il y a un problème) on plus, argumente Denis Marion. Le niveau moyen de bruit est similaire entre Meise et Grez-Doiceau. Mais la fréquence des survols au-dessus de Grez-Doiceau est de deux à cinq fois supérieure à celle observée au-dessus de Meise. "

Pas de négociateur wallon
Marcel Cheron, député Écolo, enchaîne : " Concernant le respect des plans de vol et des normes de bruit, il faut remarquer qu'il n'existe pas un organe de contrôle. Il y a une négociation en cours pour la mise en place d'un organe indépendant de contrôle. Là non plus, la Région wallonne ne participe pas. Nous avons interrogé les ministres. D'abord, il a fallu trouver le bon (NDLR : voir par ailleurs). Ils se murent dans un silence inqualifiable. "

La seconde mission, plus difficile, est de convaincre la Région wallonne de participer aux négociations sur les nuisances sonores et leur répartition autour de Zaventem. Pour le moment, seules les régions bruxelloises et flamandes y participent. Parfaitement sur la même longueur d'ondes, dans ce cas précis, Marcel Cheron et Charles Michel craignent que la Région wallonne ne finisse en dindon de la farce. Et avec elle, les Brabançons wallons qui se verront imposer un survol qualifié d'excessif. " Et une fois que ce sera décidé, vous pourrez toujours essayer de changer les choses " prévient Denis Marion, conscient que, même avec le soutien de l'opposition régionale, son combat est loin d'être gagné.

Au-dessus de Waterloo
En cas d'atterrissage sur la piste 02 de Zaventem, les avions survolent préalablement les communes de Waterloo et La Hulpe après être passés dans le ciel de Braine-l'Alleud, Nivelles ou Lasne.
" Trop de bruit en Brabant wallon " espère que les décisions de justice interdisant en principe l'utilisation de cette piste seront respectées. Mais l'association constate, déjà et à regret, que cela n'a pas toujours été le cas.

Menace de crash à Beauvechain
Pour " Trop de bruit ",il n'y a pas que les nuisances sonores qui posent problème. Il existe aussi un risque au niveau de la sécurité.
BIEN SÛR , " Trop de bruit en Brabant wallon " réclame le retour à la situation de 1999 ou, à tout le moins, une répartition des vols plus équitable en évitant la multi-concentration au-dessus d'Huldenberg. Mais ce n'est pas tout. L'association milite aussi pour une meilleure sécurité au-dessus de Beauvechain.
La zone qui entoure la base aérienne doit être survolée par les avions de ligne à plus de 6000 pieds. À n'importe quel moment. " Ce n'est pas systématiquement le cas, avance Denis Marion, porte-parole de " Trop de bruit ". C'est difficile à prouver. Car le Brabant wallon n'est même pas repris sur les cartes fournies par la Biac. Mais nos observations et des graphiques " altitude-distance " démontrent que les avions volent plus bas que 6000 pieds. "
Le respect des altitudes est pourtant important pour deux raisons : le bruit, évidemment, et la sécurité. Car lorsque la base est fermée, la zone de Beauvechain n'est plus contrôlée. Et le ciel, en dessous de 6000 pieds, est alors réservé aux avions de tourisme. Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augures, l'association n'ose pas imaginer les conséquences d'une collision entre un avion de ligne et un avion de tourisme.



Ecrit par Cherche l'info, le Samedi 26 Novembre 2005, 14:28 dans la rubrique "Bruit et pollution des avions ".