François-Xavier de Donnéa et Olivier Maingain demandent au nom du MR que la répartition des routes aériennes se fassent en tenant compte de deux critères essentiels :
1. La sécurité aérienne, selon les critères que les pilotes n'ont pas manqué de rappeler à de multiples reprises, notamment lors de leur audition en Commission de l'Infrastructure de la Chambre des représentants en mars 2004 ou encore par leur rapport, cautionné par les experts internationaux rendus publics tout récemment (juillet 2005).
Cette seule exigence de sécurité condamne l'actuel plan de dispersion voulu par le ministre Anciaux.
Cette obligation de sécurité appelle qu'il soit mis fin aux modifications successives apportées aux normes de vent et que soit rétablie la composante de 8 nœuds sans rafales, telle que pratiquée sans contestation pendant trente ans.
De même, il est impensable de mettre en place un plan de répartition des vols qui crée des risques réels dès lors qu'il organise des croisements entre les pistes d'atterrissage et les pistes de décollage.

2. Le critère de densité des populations survolées, critère qui renforce l'exigence de sécurité.
A cet égard, ce critère permet au plus grand nombre de riverains de l'aéroport de jouir d'un réel droit à la santé et à un environnement sain.
L'arrêt de la Cour d'appel de Bruxelles du 9 juin 2005 a rappelé que l'arrêté du gouvernement bruxellois relatif aux normes de bruit, dit arrêté Gosuin, participait de cet objectif de protection d'un environnement sain.
Le MR bruxellois redit toute sa disponibilité pour participer à une convergence bruxelloise sur un dossier aussi essentiel pour la population de Bruxelles et de sa périphérie, au-delà de tout clivage partisan.



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