Pour la réunion de ce lundi 11 octobre 2004, qui se tenait à la Maison Communale
de Grez-Doiceau, le comité "Trop de Bruit en Brabant wallon" avait
préparé une série de questions.
Certaines ont, au cours de la séance, reçu une réponse précise et au fil des
jours, vous les retrouverez sur ce site.
D'autres, aux réponses imprécises ou inexistantes faute de temps, seront soumises
au médiateur. Là aussi, dès réception, vous les trouverez sur ce site.
Nous tenons déjà à remercier le médiateur, Monsieur Touwaide, pour ses premières
explications.
Le comité "Trop de Bruit en Brabant wallon".
Liste des questions
Ces questions forment un tout et ont fait l'objet des réflexions des différents
membres.
Ce sont des questions auxquelles le médiateur doit pouvoir répondre.
Région wallonne
Altitudes à respecter
Rôle de la balise d'Huldenberg
Routes divergentes ou « aberrantes »
La route Oud-Heverlee
Quelques exemples de routes « aberrantes »
Route IKEA
Autres routes
Norme de bruits
Normes applicables
Etude d’incidences
Privatisation et Augmentation du trafic
Le rôle exact du plan de dispersion
Information
- La Région wallonne a-t-elle été, pour tout ou partie du dossier, consultée ?
Sur base des documents (écrits ou vidéos) en notre possession, l’altitude minimale
pour survoler la balise d’Huldenberg et la zone de l’aéroport de Beauvechain
est de 6.000 pieds. Compte-tenu que tous les villages dont nous parlons se trouvent
au-delà de cette balise (sur base de leur position méridienne), nous considérons
donc qu’ils doivent être survolés à plus de 6000 pieds.
Les altitudes observées sont plus basses que par le passé.
En outre, de nombreux témoignages (et un constat d’huissier) font état d’altitudes
nettement inférieures à ces 6000 pieds.
Il est à noter que les documents délivrés par BIAC ne permettent pas facilement
de déterminer le respect des prescrits, les cartes fournies ne reprenant pas
notre région alors que le tracé radar se prolonge..
(des calculs approximatifs sont possibles et corroborent les témoignages)
- Qu’en pensez-vous ?
Par ailleurs, selon les documents de BRUNORR, certaines adaptations au survol
de la zone de Beauvechain étaient prévues.
- Quelles sont-elles ?
- Qui devait donner son accord ? Le ministre de la défense ?
Certaines des plaintes formulées sur le trafic au-dessus de Grez-Doiceau remontent
à l’année 2000.
Elles semblent liées à l’intégration de la balise d’Huldenberg dans le système
de décollage (intégration dans les systèmes SID's et STARS) vers
le sud et l’est.
- Cette utilisation a-t-elle fait l’objet d’étude ou de permis ? (source
Hart van Huldenberg)
- Peut-on considérer que cette balise et la région qui l’entoure drainent
de 45% à 60% du trafic ?
- Pourquoi utiliser cette balise pour le trafic vers l'est? (et non pas
l'axe de l'E40 ou un passage en Brabant flamand)
- Pourquoi d'ailleurs des virages à droite (à partir des 25) pour passer
au-dessus de Bruxelles?
Nous avons basé notre réflexion sur les seules cartes, à notre connaissance,
accessibles au public.
Ce sont les cartes reprises sur le site de Monsieur Anciaux: www.plandedispersion.be.
- Ce site est-il à jour et représente-t’il la situation actuelle ?
Partant du postulat qu'un couloir de décollage est relativement étroit, nous
n'avons pas l'impression que ces routes soient respectées.
Nous constatons pourtant que c’est l’ensemble d’un croissant, limité au nord
par Nethen et au sud par Bierges qui reçoit les vols.
Une route prévoit le survol de la commune de Oud-Heverlee grosso modo dans
le sens Ouest-Est au niveau des "Zoete Waters", se prolongeant au-dessus
de la forêt de Meerdaal.
Selon des observations sur le terrain et des témoignages, cette route n'est
pas ou peu utilisée (seul date constatée 07 octobre 2004 sur plusieurs dizaine
de jours d’observation).
- Est-ce bien exact ?
- Si cela s'avère, est-ce lié à une rencontre entre le Ministère de la
Mobilité et une association d'Oud-Heverlee qui s’est déroulée au courant du
mois de juin 2004?
- Quelles auraient été les conclusions de cette réunion?
Observées au- dessus des villages de Nethen, Pecrot ou Archennes :
En phase d’atterrissage :
Des avions à basse altitude, cap nord-est/sud-ouest.
En phase de décollage :
Des avions en provenance du nord ou du nord-ouest, virent au-dessus de ces
villages apparemment vers le sud ou vers la balise d’Huldenberg ou de Chièvres
ou alors vers l’est ou le nord-est (cf. point précédent)
- En tenant compte qu’ils doivent respecter une altitude de 6000 pieds,
est-il normal de leur imposer cette montée (brusque) au-dessus de la zone
de Beauvechain, avec ce que cela impose comme augmentation de bruit ?
- En règle générale, ne serait-ce pas plus simple et moins bruyant de leur
faire poursuivre leur voyage dans la vallée ?
- Est-il tenu compte du relief (accidenté et donc à résonance) pour déterminer
les routes ?
- En quoi consiste la possible route IKEA ?
Les communes se trouvant en prolongement des lignes au-dessus de Grez-Doiceau
subissent également les désagréments..
D’autres communes du Brabant wallon, voire du Hainaut, ont à subir le même
sort particulièrement pour les atterrissages en 02.
- A-t-on fait des études à ce sujet ?
D’une étude effectuée en 2003 par le ministère flamand de l’environnement sur
la commune d’Huldenberg (5 km), il ressort clairement que le trafic de Zaventem
peut être encore mesuré à cette distance de l’aéroport. (N.B. Huldenberg a lancé
un recours contre le permis d’exploitation de BIAC)
Sur une période de 41 jours, si l’on tient compte uniquement des survols « prouvés »,
2100 vols sur 3537 dépassent les 60 dB(A).
- Y-a-t-il des normes applicables en Région wallonne pour les avions de
Zaventem ?
- Comment déterminer qu'un avion est trop bruyant?
- La perception du bruit est affaire également de lieu. Ainsi un avion
passant à proximité d’une autoroute ne sera pas considéré comme gênant, noyé
dans le bruit du trafic.
Serait-ce une alternative acceptable ?
- Y-a-t-il eu, à un moment ou un autre, une étude sur l’influence du trafic
aérien de Zaventem à plus de 10 km de l’aéroport? (Cf. étude de médecins
de la région liégeoise) Constatations et Prévisions
La privatisation prochaine de l’aéroport entraînera de facto une sorte de régionalisation
de l’aéroport et une augmentation du trafic.
- Comment sera (réellement) contrôlé cet aéroport ?
- Comment sera absorbée l’augmentation du trafic ?
- Comment seront répartis les droits ?
- Comment seront répartis les emplois ?
- Qui décidera des routes aériennes ?
- Habituer chacun à recevoir peu à peu plus de survols, sans que personne
ne puisse réellement bénéficier de primes ou d’indemnité ?
- Permettre à un ministre de favoriser son territoire électoral ?
- Permettre la revalorisation ou la dévalorisation de patrimoines immobiliers ?
- Est-ce un jeu purement communautaire ?
Biac et Belgocontrol, dans le cadre des travaux sur l’aéroport, ont distribué
un tout-boîte dans certaines communes flamandes comme Herent.
- En a-t-il été de même ailleurs ? A Bruxelles, par exemple ?
- Qu’en est-il en général de l’information ?
- Pourquoi les travaux aux pistes de décollages/atterrissages se font-ils
en été, période intense pour les vols charters ? Pour permettre au Noordrand
de passer un été calme ?
trop de bruit en brabant wallon