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Bruxelles-National: NON AU DOUBLEMENT DU TRAFIC AERIEN A ZAVENTEM
L'UBCNA a pris connaissance avec stupéfaction de la volonté des autorités régionales flamandes de doubler le trafic aérien à Bruxelles-National d'ici 2025 en passant des 250.000 mouvements actuels d'avions à 450.000 mouvements et en passant de 16 à 35 millions de passagers en 20 ans.
Une telle proposition est totalement irréaliste en fonction de l'enclavement total de Zaventem, coincé entre Louvain, Malines et Bruxelles, des régions totalement urbanisées et donc habitées.
La situation est déjà totalement invivable de jour comme de nuit avec 250.000 survols d'avions, elle serait désastreuse et pour la Flandre et pour Bruxelles avec 450.000 passages d'avions.
L'UBCNA répète que la Flandre se soucie plus du flamand du Limbourg gêné par Bierset que du flamand vivant autour de Zaventem, qui n'a qu'à isoler sa maison et dormir les oreilles bouchées.
Le projet d'extension de Zaventem en passant à 450.000 mouvements annuels d'avions rayerait tout simplement de la carte, et définitivement, les communes de Diegem, Haren, Kortenberg, Erps-Kwerps, Steenokkerzeel, Melsbroeck, Sterrebeek et Wezembeek-Oppem. Toute vie décente serait totalement impossible dans ces communes.
L'UBCNA rappelle que les autorités belges doivent adopter une " approche équilibrée " dans la gestion des nuisances de l'aéroport de Zaventem, et que la Directive européenne sur l'approche équilibrée précise bien que des mesures d'urbanisme et d'aménagement du territoire doivent être prises en même temps que des restrictions sur les types d'avions autorisés à voler de jour comme de nuit.
Tant que les autorités flamandes, et les Ministres Leterme et Peeters, continueront encore comme aujourd'hui à délivrer des permis de bâtir à Diegem et Steenokkerzeel à 50 mètres des pistes de l'aéroport, tant que la Flandre n'aura pas le courage d'exproprier des quartiers de Diegem ou de Steenokkerzeel; aucune solution DURABLE ne sera possible.
Cette volonté du gouvernement flamand et du plan START de doubler le trafic aérien à Zaventem massacrera tout le monde, flamands et bruxellois, autour de l'aéroport. Les groupes d'activistes du Noordrand portent donc une très lourde responsabilité dans le sacrifice immobilier et humain qu'ils vont imposer à Diegem, commune qui sera définitivement rayée de la carte, car ils sont les seuls à ne s'être ni opposés aux vols de nuit ni à l'expansion de l'aéroport.
Sans oublier que le Gouvernement flamand ne mène aucune concertation avec les autres régions, car un doublement du trafic aérien impliquerait un accroissement du trafic routier autour de Zaventem, et aurait des répercussions tant à Bruxelles qu'en Wallonie.
Non à un tel projet insensé : Bruxelles-National doit devenir uniquement un aéroport régional européen de jour, fermé la nuit avec maximum 200.000 mouvements d'avions par an. On doit avoir le courage politique de créer un nouvel aéroport international à Chièvres ou à Liège ou Ostende.
Bruxelles-National est déjà invivable et insupportable avec 250.000 survols annuels, il détruirait tout le Brabant flamand et Bruxelles et une partie du Brabant Wallon avec 450.000 survols programmés.
Jacques Vandenhaute
Président de l'UBCNA
Bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre
Ecrit par Cherche l'info, le Mercredi 8 Novembre 2006, 15:40 dans la rubrique "Bruit et pollution des avions ".
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Le commentateur n'a pas désiré laisser son identité.
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Volledig akkoord. Er komt maar geen eind aan de megalomane expansiedrang die deze luchthaven kenmerkt(e) en die het leven van tienduizenden tot een ware martelgang heeft gemaakt. Respect voor de burger ? Ik dacht toch dat enkele politieke partijen zich daarop profileerden. Enkel in verkiezingspamfletten, blijkbaar.
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Le commentateur n'a pas désiré laisser son identité.
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La Flandre est une des régions les plus riches d'Europe parce que les autorités baffouent mes droits les plus élémentaires des citoyens. Il s'agit de la région où la pollution couvre la plus grande surface au monde. Le bassin parisien par exemple ne présente pas une étendue polluée aussi importante. Au total la classe dirigeante flamande n'est intéressée que par les profits à court terme et non le bien être de ses concitoyens. Ceux-ci sont malheureusement pour la plupart d'entre eux peu critiques par rapport à cette classe dirigeante qu'ils considèrent comme indispensable à leur niveau de vie. IL est vrai que c'est bien cette classe dirigeante qui permet aux innombrables PME de faire du profit sans respecter la réglementation environnementale et en recevant toute une série d'aides ou de subventions déguisées ou encore en dressant des barrières linguistiques ou en communautarisant à l'excès. Et que font les dirigeants francophones? Il se laissent gentiment faire, sans roupéter en s'excusant presque que la solidarité inter personnelle est favorable aux francophones! En conclusion, les flamands ne sont pas riches grâce à leur travail mais bien grâce à leur ingéniosité à contourner les lois pour maximiser leur profit. C'est bien pour cela que les flamingants ont le soutien des patrons d'entreprise qui n'ont que faire d'une quelconque identité flamande?
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Robin Wood
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Bien d'accord avec vous ! Ceci expliquerait pourquoi les médias ne relaient pas toutes ces pratiques: ils sont muselés par les lobbys économiques. Et nos dirigeants francophones aimeraient bien adopter le même modèle du "tout à l'économie"...donc ils la ferme !
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Habitant de Genval
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Nous finirons par être mangés par toute cette gent aux dents longues et que personne n'arrête - puisque aucun élu francophone ne se dresse sur leur route !
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Robin Wood
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Les élus francophones veulent aussi en croquer...c'est tout ! Ils ne bougeront que si c'est dans LEUR intérêt. Autant vous dire tout de suite qu'on a aucune chance...à moins qu'on se cotise pour les payer....
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Le commentateur n'a pas désiré laisser son identité.
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Pourquoi l'UBCNA parle du plan START. Cela fait au moins un an qu'il y a même eu une consultation sur ce sujet;y a-t-il du nouveau? Je suis bien d'accord avec les commentaires précédents mais néanmoins un peu plus optimiste. En effet les britanniques ont introduit grâce à leur rapport sur le coût du changement climatique un axe de réflexion que les politiques ne peuvent nier.
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Robin Wood
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"En effet les britanniques ont introduit grâce à leur rapport sur le coût du changement climatique un axe de réflexion que les politiques ne peuvent nier" Ce ne serait certainement pas la première fois que les politiques "nieraient" quelque chose qui ne les arrange pas cher optimiste... Attendons et vous verez que le temps nous donnera encore une fois raison: tant que nous n'aurons pas les médias vraiment avec nous nous l'auront dans l'os ! La seule chose, en effet, qui pourrait faire bouger l'homo politicus au pouvoir (je ne parle pas de celui qui est dans l'opposition et qui de part sa situation ne peut que se contenter de faire du bruit) c'est, outre le fait de garder (voir d'accroître) son pouvoir et son magot, la crainte de voir ses manquements étalés au grand jour ! Un type comme J-C Defossé et son émission "Question à la une " sont notre planche de salut, malheureusement nous ne l'intéressont pas, Dieu seul sait pour quelle raison...
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H
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Bien sûr que la région flamande veut doubler le trafic. TOUS
les aéroports veulent doubler puisqu'on leur dit que le trafic dans son
ensemble va doubler et ce n'est pas un politicien de la classe que nous avons,
hélas, qui peut faire quelque chose contre une telle lame de fond
Suivons attentivement la campagne présidentielle en France, quelque chose est
en train de changer là-bas. Par exemple on commence à prendre conscience que le
transport effréné de marchandises a un coût environnemental plus qu'appréciable.
Si l'on ne peut en effet manger des bananes non transportées, il est permis de
poser des questions et d'en tirer des conclusions. Par exemple, la viande de
mouton: il y en a partout en Europe; au pays Basque, on en trouve à 5€/kg :
pourquoi doit on acheter ici celle qui vient de Nouvelle-Zélande à 10€ le kg?
Cessons de nous en prendre à nos politiciens: au mieux, ils n'ont pas de moyen
d'action; au pire ils sont soumis au système par leur incompétence et leur
vénalité.
Par contre, en nous en prenant aux grandes chaînes de distribution et en
exigeant avant de leur acheter que nous puissions évaluer l'impact
environnemental des marchandises que nous leur achetons, on peut agir,
marginalement certes mais dans le bon sens.
Il faut par exemple casser l'image de fraîcheur qui est répandue chez le
consommateur pour le transport avion; c'est faux dans beaucoup de cas et si
c'est le cas, le prix à payer devrait inclure la pollution engendrée, surtout
si le produit en question concurrence une production locale, ou le transport par
train par exemple.
Soyons chaque jour de plus en plus attentif à la provenance de ce que nous
consommons et au coût environnemental de ces choses. N'hésitons pas à
interroger nos fournisseurs sur ce coût et à montrer que notre clientèle ne va
que vers des produits amis de la nature. Bien entendu, il faut acheter sans
hésiter des produits tiers-monde genre Max-Havelaar mais le volume de ces
marchandises est tellement faible, hélas, que les acheter n'a pas d'impact
environnemental.
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MRW
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Très largement d'accord avec le commentaire de H....nous avons un pouvoir immense dans la manière d'ouvrir (ou non) notre portefeuille à la consommation raisonnée, privilégiant les circuits de productions courts. C’est plus cher ?Vivons nous mieux et plus sainement qu’il y a 50 ans ? Une soupe aux potirons du jardin veut bien mieux qu’un burger argentin !
Je ne suis pas pour le retour des soirées aux chandelles (quoique …), pas contre les avancées technologiques….mais ne succombons pas à tous les besoins induits par le marketing publicitaire !
Respectons à nouveau les saisons et vive la soupe aux choux, accompagné d’un tji canon pour sûr !
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Robin Wood
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Moi aussi j'aimerais toujours pouvoir acheter écologiquement correcte....le problème c'est que si on a pas soi-même un potager, un poulailler...ça revient très cher ! Le consommé mieux n'est donc actuellement pas à la portée des petits "salaires- pensions- allocations sociales"...Il faut donc agir là dessus aussi pour que cela ne reste pas l'apanage des plus nantis!!!! A quand le retour des coopératives ?
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MRW
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Les coopératives d'achats existent ce sont des groupements d'achats de particuliers qui achètent en direct chez les producteurs maraîchers (voir par exemple sur le site natpro.be). Mais avant d'acheter "bio", achetez sur les marchés ambulants ou les petits commerces spécialisés(de moins en moins, I know) Exigez une production locale, c'est déjà un super pas vers le conso - eco -correct. Avoir son propre potager n'est pas gratuit !! (semences, echecs, partage avec les rongeurs ;-)...je pensais pas il y a quinze ans d'ici que celà allait devenir un luxe ?! et pourtant vous avez raison ! C'est celà le pire... A Bruxelles, il y a plein de marchés ou de commerces dans tous les quartiers. Je parle pas de Ukkel ou de Rhodes et même là je suis sûr que l'on trouve. Allez en fin de marché du midi ils bradent les caisses !! Jamais essayé le marché matinal près du canal...très sympa et achats en gros possibles. Attention, des tomates de serre belge en Novembre, c'est pas écologiquement cool ! C'est pourquoi je parle de choux, potirons, et autres tubercules de saison. Pourquoi je suis un passionné de la soupe? C'était le repas traditionnel de midi ou de soirée au siècle passé, siècle de dur labeur dans les champs et ce "plat" traditionnel nourissait toute une famille à revenu modeste...Sans être végétarien, notre organisme n'a pas besoin de viande tous les jours. Probablement habitez vous en ville ? J'ai rien contre les grandes surfaces non plus, evitez simplement d'acheter des haricots du Kenya en décembre. Certaines chaines (au prix rouges bien connus ;-) ne se débrouillent pas trop mal dans l'alimentaire correct. Mais vous avez raison l'écart entre les riches (ce que je suis loin d'en dêtre) et les moins nantis se creuse...va faloir que Robin Wood sorte du bois ;-) Bon courage dans vos démarches.
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Un habitant de Chaumont-Gistoux
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Je suis tout à fait d'accord avec les opinions exprimées ici. Il est en effet grand temps de nous poser des questions sur notre mode de vie hallucinant, et, par voie de conséquence, de refuser énergiquement le plan START. C'est diviser le nombre de mouvements à Zaventem par 2 qu'il faut faire, et non l'inverse. Sinon, adieu à notre sois-disant volonté de respecter le protocole de Kyoto.
Cependant, il ne faudrait pas négliger le fait que la situation actuelle dont nous souffrons tous est principalement le fait d'aberrations politiques bien connues en Belgique. Ne minimisons donc pas le rôle du politique dans cette affaire. Landuyt et consort sont des crapules (au sens premier) et le fait que de graves manquements aux règles démocratiques soient cautionnées par les politiques francophones fait de la Belgique le premier État Voyou d'Europe! C'est inadmissible, et particulièrement inquiétant pour notre avenir, à l'heure ou l'extrémisme flamingant néo-nazi gangrène déjà complètement notre pays.
Il est également nécessaire de tenir compte qu'un réel changement de cap sur le plan économique et environnemental ne s'improvise pas, et qu'il ne se concrétisera certainement pas avant des dizaines d'années. Or, notre souffrance est quotidienne. Il faut donc parer au plus pressé, et cela ne peut se faire que si les politiques se décident enfin à avoir un minimum d'éthique dans leurs décisions. Malheureusement, depuis la fin du gouvernement arc-en-ciel, il semble que toute notion d'éthique ait définitivement déserté notre paysage politique (et médiatique.)
C'est pour tout cela que l'interpellation des politiques doit continuer, et qu'il faut également continuer a soutenir les actions en justice contre le gouvernement. Les juges et les directives européennes sont notre dernier rempart devant la barbarie.
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