Dans un article paru dans Le Soir, CHRISTOPHE SCHOUNE a interrogé des membres du personnel de Belgocontrol.

Un petit extrait...
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" Un plan politique "
Le plan de dispersion actuel, qui crée tant de turbulences, accroît-il l'insécurité ? Les responsables de Belgocontrol ont rappelé à plusieurs reprises, ces derniers mois, la nécessité de stabilité. " La configuration idéale demeure l'usage prioritaire des deux grandes pistes parallèles, précise Guy Viselé. Il ne nous appartient cependant pas de juger des options de la dispersion, mais de s'assurer que ces plans sont en conformité avec les standards de sécurité en vigueur. "
Au centre de la tour de contrôle, Geert Maesen, " superviseur ", n'y va pas par quatre chemins aériens. Le chef des contrôleurs a connu mille et une modifications des plans de vol ces cinq dernières années : " Je suis contre le plan de dispersion actuel. C'est un plan politique qui n'a rien à voir avec la sécurité, expose-t-il. Changer tout le temps de pistes en fonction des horaires est difficile. Le personnel n'est pas consulté et il doit s'adapter au même titre que les pilotes qui ne sont pas nécessairement enchantés. Ces changements créent une sorte d'incertitude. Et l'incertitude peut engendrer du stress. "
Ce stress est-il à l'origine de l'augmentation du nombre d'incidents survenus l'an dernier? " C'est difficile de répondre à cette question, note Geert Maesen. Il faut être très prudent à ce sujet... "
Une chose est certaine pour les contrôleurs du ciel, le climat actuel n'est guère propice à la sérénité, entre des associations de riverains très virulentes et l'enlisement politique relatif à la révision de l'actuel plan de dispersion.
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