Cour d'appel de Bruxelles: une réaction.
Nous ne manquerons de vous tenir au courant de la suite des événements et de la date du prononcé du jugement.
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Vous êtiez donc 34 à vous être libérés pour être présents à 9 heures à l'audience de la Cour d'Appel de Bruxelles
On ne vous y a pas bien traités.
Et vous êtes restés impassibles. Respectueux de l'ordre établi. L'Etat y a menti. Beaucoup menti. S'est joué de votre souffrance et de celle de toutes les personnes survolées.
Et vous n'avez rien pu dire. Même votre avocat n'a pas disposé du temps requis pour répondre à la lâcheté de l'Etat.
L'Etat croit avoir eu le dernier mot.
Il n'a eu que le mot qui blesse. Mais aussi le mot qui nourrit la révolte.
Ce ne sera pas le dernier mot. Si la justice n'est pas juste, les personnes opprimées crieront l'injustice.
Elles ne se tairont plus face au mensonge et au mépris.
Elles ne craindront plus de dire les mots justes.
Et le juge fera évacuer la salle pour pouvoir poursuivre l'écoute des mensonges de l'Etat, dans la sérénité retrouvée.
Un citoyen bruxellois.
à 12:01