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Identification du site :

Localisation: le site se situe en dehors de l’agglomération de Wavre, à l’ouest de l’étang de Gastuche. La Dyle longe la partie nord de la décharge.
Superficie: environ 10ha.
Historique: l’exploitation de cette décharge a débuté en 1937 par le versage des déchets ménagers de l’entité de Wavre. Cette activité s’est poursuivie jusqu’en 1991, date à laquelle la Commune de Wavre a décidé de réhabiliter le site. En 1995, un parc à container est installé sur le site dans le cadre de cette réhabilitation.
Le site est la propriété de l’Administration Communale de Wavre mais certaines parcelles, le long de la chaussée, ont été revendues.

Plan de secteur :

le site de Basse-Wavre est actuellement inscrit au plan de secteur en « zone d’extension d’industrie ».

Pollutions recensées :

dans le massif de déchets, de l’eau de percolation est présente, formant très localement des nappes suspendues et s’écoulant via des voies préférentielles. Ces percolats sont en contact direct avec la nappe alluviale et l’écoulement général des eaux se fait donc vers la Dyle.

Surveillance environnementale 2004 (Rapport de juin 2005) :

Le site de Basse Wavre est parmi les sites actuellement les plus préoccupant. En effet, outre une atteinte aux eaux souterraines (modérée), le site est toujours le siège d’une production résiduelle, mais significative, de biogaz. Ce dernier aspect devient problématique suite à la proximité de ce site avec d’une part des habitations et d’autre part, un projet nouvellement réalisé par la Commune sur le site même de la décharge. Dans l’état actuel de données d’études, rien ne permet de garantir l’absence de migration de biogaz vers les bâtiments du zoning de Gastuche dernièrement installé. On notera que ces travaux ont engendré de lourds déplacements de terres, des remaniements de ces dernières, des reprofilages importants du massif de déchets ainsi que des mises à nu des déchets sur des superficies non négligeables. Outre le risque d’envol de déchets, de dissémination de contaminants par voie aérienne, il se peut que ces travaux aient remobilisé certains contaminants qui sont dès lors susceptibles d’atteindre la nappe phréatique sous-jacente au site par infiltration.

Dernières actions entreprises :

Lors de la visite pour mesurer le biogaz sur le zoning, la SPAQuE a constaté que le puits de contrôle ainsi qu’un piézomètre avait été recouverts par les travaux d’aménagement du zoning. L’entreprise de travaux s’est engagée à les remettre en état. On y procédera à des mesures en continu afin de caractériser l’éventuelle migration de biogaz vers la zone aménagée.

Chronologie des actions menées par la SPAQuE :

Sept 02: notification de l’étude d’orientation.
Fév 03: réception du rapport d’étude d’orientation.
Sept 03 :notification de l’étude de caractérisation.
Sept 04: réception du rapport final de caractérisation.
Mai 05: campagne de surveillance des eaux souterraines.
Oct 05: campagne de surveillance des eaux souterraines.

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