Si le retour à 1999 peut être considéré comme un préalable à tout accord, ce ne peut être qu'une solution temporaire vers une réelle politique aéroportuaire.
En la matière, Bruxelles Air Libre propose sur son site un plan en dix points que vous pouvez lire
en cliquant ici.
Nous vous en avions déjà parlé mais cela vaut la peine d'en reparler.
Une solution temporaire, c'est ce que défend également l'auteur du texte repris ci-dessous. Dans l'état actuel des choses, Zaventem n'est jamais traité comme un aéroport urbain. Il est pourtant enclavé dans des zones totalement urbanisées. Ses pistes principales sont pointées sur Bruxelles... mais on préfère continuer à le développer comme si c'était un aéroport perdu au milieu de nulle part.
Le retour à la situation de 1999 n'est pas une solution durable.
Ce retour est INACCEPTABLE pour de très nombreux habitants d'Evere, de Schaerbeek, d'une partie des 2 Woluwe, du centre ville et d'autres quartiers densément peuplés.
Cette étape transitoire ne pourrait être ACCEPTABLE qu'à 4 conditions :
1. Les autres étapes sont clairement définies et constituent un plan global pour l'avenir du trafic aérien fédéral, éventuellement réparti sur 2 infrastructures fédérales (Chièvres étant une alternative réaliste)
2. La durée exacte (et brève) de l'étape transitoire est déterminée
3. L'autorité de contrôle et de sanction indépendante est mise en place avant la fin de l'année
4. Les points qui précèdent font partie de l'accord, celui-ci est IRREVOCABLE, même en cas de changement de gouvernement.
C'est seulement à ces conditions qu'il me semble que les Bruxellois survolés peuvent vous suivre dans la voie d'un (pénible) retour à la case départ du long combat de l'UBCNA et d'Air Libre.
Cette crise est une occasion exceptionnelle d'exiger un plan à long terme, qui permette un certain développement de l'économie et de l'emploi, tout en réduisant le nombre des victimes et en expropriant celles qui se trouveront sous les nouveaux couloirs aériens.
Il ne faut pas manquer cette occasion exceptionnelle.
Revendiquer une solution qui soulage (enfin) l'intenable situation de l'Oostrand, en surchargeant d'autres quartiers densément peuplés, ne fera qu'alimenter de nouvelles querelles juridiques et de nouvelles manifestations de mécontentement dans des quartiers moins bien équipés pour y faire face.
YVDB
à 20:13