Question de Mme Simonne Creyf au ministre la Mobilité sur "le communiqué de presse groupe d’action Bruxelles Air Libre"
La Chambre, commission infrastructure du 9 mai 2005 :
06.01 Simonne Creyf (CD&V) : Dans un communiqué de presse extrême, (extrèmement informatif seulement NDLR,
cliquez ici pour plus de détails) le groupe d’action Bruxelles Air Libre (BAL) a fait savoir qu’il dissuade, par le biais d’un programme d’action, de nouvelles entreprises d’atterrir à Zaventem. Selon BAL, seule la Flandre cueille les fruits de la présence de l’aéroport au niveau de l’emploi et de l’économie, tandis que la Région de Bruxelles-Capitale subit la plus grande part des nuisances. En outre, BAL a indiqué que le ministre refuse la concertation.
Que pense le ministre des actions d’intimidation à l’égard de nouvelles entreprises ? Quelles initiatives le gouvernement peut-il prendre à et égard ? Dispose-t-il de moyens légaux ? Des mesures ont-elles déjà été prises ? Pourquoi le ministre ne s’est-il pas encore concerté avec BAL ? Des concertations ont-elles eu lieu avec d’autres groupes ? Le cas échéant, pourquoi ? Quelle est la plus-value de l’aéroport en matière d’emploi et d’économie pour respectivement la Région de Bruxelles-Capitale et la Flandre ? Quel est le pourcentage des vols au-dessus de la Région de Bruxelles-Capitale et au-dessus de la Flandre ?
06.02 Renaat Landuyt , ministre (en néerlandais) : Des lettres d’intimidation (ou une lettre seulement selon une réponse ci-dessous NDLR) ont en effet été envoyées aux clients potentiels de l’aéroport. Le gouvernement a adressé un courrier directement à ces entreprises en soulignant qu’il n’y a pas de problème. BIAC devrait réagir vivement contre ces pratiques d’intimidation. Il s’agit d’une situation pénible contre laquelle l’aéroport peut employer tous les moyens légaux.
Je ne me suis concerté avec personne ( laisserait-il Bert Anciaux se concerter avec certains? NDLR
cliquez ici pour plus de détails) parce que je souhaite rester aussi neutre que possible dans le cadre de l’affinement ou de la finalisation du plan de dispersion.
Je reçois des informations du service de médiation et je renvoie à ce service, bien que j’aie parfois des doutes en ce qui concerne la neutralité de certains médiateurs.
La plus-value que Zaventem représente pour la Région de Bruxelles n’a jamais été calculée précisément. Je n’ai connaissance d’aucune étude scientifique en la matière mais il est évident qu’il existe un lien étroit entre les deux. Cent % des vols passent au-dessus de la Flandre puisque l’aéroport est situé en Flandre. Il est plus difficile de calculer le pourcentage de vols au-dessus de Bruxelles. Il ne peut l’être qu’en tenant compte de toutes les conditions de vent qui peuvent se présenter.
06.03 Simonne Creyf (CD&V) : D’autres groupes que BAL ont-ils entrepris des actions ? Que fera BIAC ?
06.04 Renaat Landuyt, ministre (en néerlandais) : Je n’ai connaissance que d’une lettre de BAL à un client chinois. Il me semble logique que BIAC procède à une mise en demeure mais j’ignore si c’est chose faite.
06.05 Simonne Creyf (CD&V) : Il doit tout de même exister des chiffres sur la plus-value en matière d’emploi et de retombées économiques. Si ce n’est pas le cas, il est temps d’y veiller. Le ministre est très hésitant concernant le pourcentage de vols au-dessus de Bruxelles. Ne peut-il vraiment fournir de réponse ?
06.06 Renaat Landuyt, ministre (en néerlandais) : Je comprends la déception de Mme Creyff. Il existe des études mais elles sont trop vieillies pour pouvoir être utilisées. Il est très difficile d’établir la distinction entre emplois directs et indirects. 06.07 Simonne Creyf (CD&V) : C’est donc à tort que des groupes d’action se fondent sur ces chiffres.
L’incident est clos.
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