Nous vous évoquions dans un précédent article le ras-le-bol d'un citoyen néerlandophone.
Il y parlait de la tactique de Mr Landuyt d'attribuer la majorité des plaintes à des francophones. Peut-on attribuer au Ministre lui-même de tels desseins? Peut-être pas. Mais à d'autres certainement.

Cette tactique est intéressante.
Elle permet d'identifier un groupe sur lequel on peut reporter les reproches; un groupe "linguistique" est en ce sens plus intéressant qu'un groupe "géographique". Ce sont donc tous des francophones quand bien même leurs associations seraient bilingues et qu'elles comptent de nombreux membres néerlandophones.
Cela permet d'éluder l'existence d'associations flamandes de l'est ou du sud-est de Bruxelles qui sont pourtant fort actives sur le terrain et qui partagent les mêmes revendications que le groupe précité.
De plus, en utilisant un tel clivage, cela permet également de rendre sympathique certaine organisation du Noordrand se posant en victimes des "VIP" de Bruxelles et de l'Oostrand. (voir par ailleurs)
Cela facilite la vente de l'affaire...

Cependant, il y a des réactions dissonantes.
Ainsi déjà, lors d'une récente commission de l'infrastructure, un différend opposait un VLD tenant du retour en arrière à un CD&V partisan de la dispersion. Sans compter les prises de position d'un SPIRIT ne correspondant pas totalement à celles de son chef de file.
Quel beau jeu politique cela peut-il donner! Quelle belle rivalité entre formations en perspective!

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