Lettre ouverte à Madame la Ministre Onkelinx, à Messieurs les Ministres Reynders, Flahaut, De Decker et Demotte,
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A Madame la Ministre Onkelinx, à Messieurs les Ministres Reynders, Flahaut, De Decker et Demotte,
Madame, Messieurs,
En tant que Ministres au gouvernement fédéral, vous serez amenés dans les semaines à venir à discuter de la validité du plan de dispersion des vols, concocté en son temps par Monsieur Anciaux et dont l’œuvre est poursuivie maintenant par Monsieur Landuyt..
Nous ne reviendrons pas sur l’absurdité de ce plan, exemple unique en Europe de contre-productivité en gestion des vols d’avions, et de dangerosité du point de vue sécurité. Vous en êtes certainement conscient autant que nous. Vous savez comme nous aussi que le nombre de personnes touchées ne permettra pas une politique d’isolation ou d’expropriation, et que beaucoup d’entre elles n’étaient auparavant pas ou peu survolées par des avions, raison pour laquelle elles avaient choisi leur région d’habitation.
Vous n’ignorez pas le rejet de l’ensemble de ces dispositions parmi vos électeurs, ni le sentiment d’abandon que ceux-ci ressentent profondément. Les attitudes méprisantes à l’égard des Bruxellois, des habitants de la périphérie Est (y compris le Brabant Wallon) ou des francophones ne vous sont pas, elles non plus, inconnues.
Le comité « Trop de Bruit en Brabant wallon » se joint aux associations de riverains de Bruxelles et de l’Oostrand pour vous exhorter à ne pas connaître le même aveuglement que le 3 décembre 2003.
En effet, depuis le lancement du plan de dispersion, cette province wallonne connaît, elle aussi, une augmentation des nuisances aériennes. De Waterloo à Grez-Doiceau, en passant par Lasne et La Hulpe, sans oublier Perwez ou Chastres, de nombreux citoyens tirent la sonnette d’alarme depuis des mois.
Cela n’est pas pour rien que des questions à ce sujet ont été posées au Parlement wallon, sur, entre autres, l’intervention de la Région Wallonne dans ce dossier, région qui n’a toujours pas été invitée à la table de négociation.
Il est encore temps pour vous de réagir, puisque vous l’avez tous affirmé dans la presse : « le plan de dispersion doit être évalué ».
L’évaluation est facile à faire puisque ce plan est un non-sens sur le plan de la sécurité, de l’efficacité et de la justice. Alors agissez dès maintenant avant qu’il ne soit trop tard en faisant retirer le plan de dispersion.
Dans l’espoir que nous serons enfin entendu, veuillez accepter, Madame, Messieurs, nos meilleures salutations.
Le comité " Trop de Bruit en Brabant wallon ".
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