Après des années d’études, la Commission Régionale de l’Environnement (COREMA) de l’état d’Atacama au Chili a donné son feu vert au développement de la mine de Pascua-Lama. Cette autorisation assortie de restrictions va permettre à la Barrick Gold d’exploiter des réserves d’or et d’argent à proximité d’une réserve de la Biosphère de l’UNESCO au sommet des Andes. Cette décision déçoit les organisations environnementales même si la COREMA a tenu compte des aspects les plus controversés du projet et les a, en partie, solutionnés.
Juchées à 4600 mètres d’altitude sur la zone frontalière entre l’Argentine et le Chili, les réserves aurifères du projet de Pascua-Lama constituent l’un des gisements non exploités les plus prometteurs au Monde. Depuis le milieu des années 90, la compagnie minière canadienne « Barrick Gold » s’est donnée pour ambition d’obtenir toutes les autorisations nécessaires à la construction d’une mine qui permettra d’extraire les 17,6 millions d’onces d’or contenues à faible concentration dans le sous-sol d’une zone de passage de glaciers. Une ambition en passe de devenir réalité depuis l’obtention le 16 février 2006 du feu vert de la Commission Régionale de l’Environnement (COREMA) de l’Etat d’Atacama.
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