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La lutte contre les gaz à effets de serre aux USA.

La Maison Blanche et l'EPA ne s'accordent pas sur le renforcement de la législation contre la pollution atmosphérique
L'Environmental Protection Agency (EPA) voudrait renforcer les normes d'émissions de particules fines, mercure et gaz à effet de serre, mais se heurte à l'opposition de l'administration Bush.
Un groupe d'étude de l'EPA vient de proposer deux programmes visant à réduire les émissions de particules fines dans l'air. Le premier consiste à réduire la moyenne des émissions quotidiennes de particules à un niveau de 25 à 35 microgrammes par m3 d'air (soit environ la moitié de la norme actuelle) et à laisser la moyenne à l'année inchangée à son niveau de 15 mg/m3. La seconde option, qui serait plus sévère, consiste à réduire la moyenne maximale des émissions de particules à l'année à 12-15 mg/m3 (soit environ 10% de réduction), ainsi que celle des émissions quotidiennes à 25-40 mg/m3.
Les villes qui seraient les plus touchées par ces nouvelles dispositions sont Boston, Detroit, Los Angeles, Philadelphie, Phoenix, Pittsburgh, St Louis, San José et Seattle. Elles attendent avec impatience le choix final de l'administrateur de l'EPA, Stephen Johnson, prévu pour la fin du mois de décembre. Si le projet de loi est validé, ces villes qui peinent déjà à mettre en œuvre la dernière réglementation en date à ce sujet se verront imposer des normes encore plus rigoureuses à partir de septembre 2006. Bryan Brendle, directeur de la qualité de l'air à la National Association of Manufacturers, estime que cette réglementation imposerait des coûts de mise en œuvre qui rendraient difficile " l'équilibre entre qualité de l'environnement et croissance économique ".
Inversement, l'administration Bush a proposé en juin un projet visant à retarder de dix ans l'échéance fixée par le Clean Air Act qui classe le mercure comme polluant dangereux. Plusieurs membres du Congrès, à la tête desquels la démocrate Nancy Pelosi, se sont ardemment opposés au projet qu'ils espèrent voir annuler.
Ce face à face s'inscrit dans un contexte actuel de lutte entre l'administration Bush, soucieuse de préserver les intérêts des grands groupes industriels, et l'EPA qui lutte pour la protection de l'environnement. Les industriels argumentent que des régulations plus strictes coûteraient des emplois et augmenteraient les coûts en équipement.
Ainsi, sous l'influence de la Maison Blanche, le Sénat a rejeté en juillet une proposition visant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Cette règlementation prévoyait de réduire le niveau de dioxyde de carbone émis par les usines et centrales électriques à son niveau de 1990 d'ici 2010. A défaut de cela, ces établissements pouvaient acheter des crédits d'émission aux autres entreprises ou au gouvernement.
Cette mesure, dont l'irrévocabilité a été confirmée lors du G8 par le refus du Président Bush à mettre en œuvre le Protocole de Kyoto, constitue un échec pour l'EPA. Le Président Bush s'est dit ne pas être convaincu " de la nécessité d'une législation supplémentaire en matière de changement climatique ".
Quoiqu'il en soit, l'industrie américaine est dans l'obligation d'investir dans de nouveaux équipements de contrôle de la pollution pour diminuer les émissions de particules fines et éventuellement de mercure dans l'air. La question des gaz à effet de serre reste, quant à elle, bien loin d'être réglée.

Source: Ambassade de France aux Etats-Unis.
Ecrit par Cherche l'info, le Jeudi 4 Août 2005, 19:14 dans la rubrique "Les autres nouvelles".