Ci-dessous un extrait de cet article. La solidatité Wallonie-Bruxelles y est évoquée.
Lire l'article complet sur Mille Decibels

Le SPA-Spirit semble dominer totalement ce dossier de l’aéroport de Zaventem et de manière très cohérente. La vente de la BIAC a été menée par Johan Vande Lanotte et le plan de dispersion, qui est censé rendre la zone autour de Zaventem plus habitable et accueillante pour les futurs employés des entreprises qui s’installeront à côté de l’aéroport, a été le fait de Bert Anciaux. Et Renaat Landuyt semble vouloir défendre âprement le terrain que son prédécesseur a conquis. A la fois sur le plan économique et sur celui de l’habitabilité, la Région bruxelloise et l’oostrand qui est essentiellement francophone apparaissent tout à fait perdants. N’ont-ils pas manqué d’un soutien wallon dans la défense de leurs intérêts vitaux ?

La solidarité entre les Bruxellois et les Wallons n’a pas toujours fonctionné comme elle l’aurait dû. Mais j’ai tendance à considérer que le problème s’amenuise. Chacun de leur côté, les Bruxellois et les Wallons se rendent compte que, dans des négociations institutionnelles futures, ils seront laminés s’ils jouent isolés. C’est l’histoire des Horaces et des Curiaces. Selon qu’ils seront groupés ou séparés, l’issue du combat, s’il est permis d’utiliser ce langage belliqueux, va vaciller dans un sens ou dans l’autre. Que peuvent 3.350.000 Wallons face à près de 6.000.000 de Flamands ? Tout va se régler à 1 pour 2. Si un autre équilibre s’instaure entre 4.200.000 Francophones et 5.800.000 Flamands, des solutions de parité sont plus défendables. En politique l’arithmétique compte. J’ose espérer que les Wallons et les Bruxellois francophones vont ouvrir les yeux sur ce type de réalités.

politique