Monsieur Touwaide,

Nous avons tous le sentiment particulièrement désagréable que les négociations pour trouver enfin une solution au dossier " Zaventem" soient totalement abandonnées.
Personne ne semble avoir le courage politique d'aller jusqu'au bout des choses.

Ainsi le plan de dispersion restera sans doute bétonné jusqu'en 2008...au moins.

Bien joué de la part de Messieurs Landuyt et Anciaux! Arriver à bétonner le plan sans devoir le dire, sans devoir prendre de décisions, c'est un coup génial! Et ça arrange tous les partis politiques en place, qui ne veulent pas se brûler les doigts. Trop sensible comme dossier à un an des communales!

Sachez pourtant que cette stratégie ne solutionne nullement les problèmes quotidiens des personnes qui sont survolées à basse altitute tous les jours et toutes les nuits. Sachez que les personnes survolées réservent à nos hommes politiques une année 2006 pire que celle qu'ils ont connu en 2005.
Bafouer ainsi impunément les droits les plus fondamentaux des citoyens est une attitude que les personnes survolées n'accepteront jamais. Nous allons forcer nos hommes politiques à aller jusqu'au bout de ce dossier et de prendre les décisions qui s'imposent au niveau de la sécurité des procédures et de la santé des personnes survolées. Ce n'est qu'à ces conditions fondamentales que l'avenir de l'aéroport puisse être garanti.

Le semi-départ de DHL en 2008 en est la preuve: le seul responsable du départ de DHL est le plan de dispersion et pas les riverains à qui on a voulu faire porter honteusement le chapeau de cet échec.

Sachez qu'il est tout à fait impensable qu'un état puisse décider ...de ne pas décider. Et c'est exactement ce qui se passe pour ce dossier. Les personnes survolées ne l'acceptent pas. Les personnes survolées iront, eux, jusqu'au bout en 2006. L'année 2005 n'aura été que "l'entrée" du "dagschotel" de Bert Anciaux, vous verrez!

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C.P Wezembeek-Oppem


Pour information, de la part de l'UBCNA, copie d'un excellent mail envoyé au
médiateur, courrier qui résume parfaitement la situation