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Commentaire d'un riverain sur les aspects politiques

--> Réunion avec le médiateur fédéral
Bonjour,
J'ai participé à la réunion d'information de ce lundi 11 octobre.
Intéressant.
Merci aux organisateurs et initiateurs du projet.

Mais le problème n'est pas si simple.

La solution : le politique et oui encore lui.

1°) Le politique et le volet communautaire, oui, peut-être, ... ou certainement, mais pas seulement.
2°) Le politique et la règlementation :
Ce qu'il manque, c'est une réglementation exigeante et un contrôle strict, sanctions à l'appui, comme à Genève.
On a l'impression, - et cela a été dit par un pilote, je pense-, que et le pilote et la compagnie aérienne et la Biac font ce qu'ils veulent.
- Le pilote peut presque choisir son trajet (il peut s'aligner jusqu'en bout de piste !). Mais que fait Belgocontrol?
- La compagnie aérienne choisit les zincs qu'elle veut : une compagnie aérienne opérant de nuit (tout le monde a compris de qui il s'agit) n'achète aucun appareil neuf, donc tous sont bruyants et polluants aussi. C'est aussi la compagnie qui impose ses horaires de vols (on l'a vu au cours des derniers événements qui ont mobilisé 3 gouvernements).
- La BIAC qui est l'autorité compétente pour sanctionner, en cas d'infraction, les compagnies aériennes, ses propres clients. Comme si la BIAC allait scier la branche sur laquelle elle s'assoit !
3°) Le politique et les vols de nuit : Et s'ils décidaient de les supprimer tout simplement ?
Des pertes d'emploi? Certainement pas, DHL continuerait à distribuer le courrier en Belgique et faire partir et revenir ses avions, mais en dehors des heures nocturnes. On pourrait éventuellement s'attendre à une régression d'emplois, mais pas de suppressions. Il y a trop à gagner.
4°) Le politique et l'environnement : Et s'ils décidaient d'appliquer la TVA sur le kérosène, comme nous, individus terriens impuissants la subissons tous les jours à la pompe? Et s'ils taxaient chaque appareil au décollage, suivant un barème lié au Quota Count de l'appareil et de la période de la journée? Pourquoi les transports aériens ne sont pas concernés par le protocole de Kyoto?
5°) Le politique et le rationnel : Et s'ils créaient des plans en tenant compte des vraies contraintes techniques et de la sécurité? Le recours à la piste la plus courte, les normes de vent qui changent tout le temps,... sont des méthodes qui ne se fondent sur rien.
Ce sont les seuls moyens de s'en sortir afin de soulager tous les habitants de votre région mais aussi celles et ceux des autres localités survolées par ces avions fort dérangeants.
Bien à vous.

PR
MONTIGNIES-lez-LENS (, à proximité du Parc Paradisio, centre MONS - ATH - SOIGNIES)

Ecrit par Cherche l'info, le Mercredi 13 Octobre 2004, 08:37 dans la rubrique "Bruit et pollution des avions ".