Bruxelles-National: Le MR ne peut que regretter l’approche provocatrice, improvisée et nuisible du Gouvernement Leterme pour l’aéroport de Bruxelles-national
Communiqué de presse du MR
Ce mardi 11 octobre, le Gouvernement Leterme a communiqué aux négociateurs fédéraux et régionaux sa nouvelle position en matière d’utilisations des pistes et de définition des routes au départ et à l’arrivée à l’aéroport de Bruxelles-national.
Le MR ne peut que regretter cette approche provocatrice, improvisée et nuisible pour l’aéroport. Provocatrice car elle impliquerait de faire des investissements dans le seul but d’augmenter la nuisance subie par les Bruxellois. Improvisée parce qu’elle ne repose sur aucune étude et n’a fait l’objet d’aucune évaluation en terme de sécurité ou de fiabilité par Belgocontrol. Nuisible à l’aéroport car elle est tout le contraire d’un retour à la stabilité juridique indispensable au développement équilibré de l’aéroport.
Le MR rappelle la position qu’il défend dans ce dossier et qui a été exprimée le 11 juillet dernier dans la conférence de presse commune qu’ont tenue Didier Gosuin et Serge Kubla.
« Le MR plaide pour un retour aux procédures ainsi qu’aux normes de vents en vigueur le 31 décembre 1998 et appliquée en 1999, soit avant la mise en œuvre du Plan Anciaux de dispersion et du Plan Durant de concentration. Si on peut reprocher aux Gouvernements fédéraux d’avant 1999 de ne jamais avoir été capables d’intégrer les problématiques environnementales dans la gestion et le développement de l’aéroport de Bruxelles-National, force est de constater que c’est suites aux décisions de la Ministre Isabelle Durant que les actions juridiques ont débuté. La logique de concentration des vols développée par Isabelle Durant est mort-née par une mise en œuvre chaotique et précipitée. En effet, survoler de façon intensive les zones les moins densément peuplées n’est acceptable pour les populations concernées qu’à condition de mettre en œuvre d’importantes mesures d’accompagnement dont un vaste programme d’isolation acoustique. Mettre en œuvre la concentration sans ces mesures d’accompagnement est l’erreur majeure qui a permis la gestation du Plan Anciaux.
Aujourd’hui, pour retrouver un climat un peu plus serein dans ce dossier, il nous semble impératif de sortir de cette logique concentration VS dispersion pour en revenir à la situation de 1999, c’est-à-dire aux procédures et aux normes de vent en vigueur le 31 décembre 1998 (cfr : annexe 2 Procédure de vol à Bruxelles-National au 31 décembre 1998) tout en intégrant les normes nouvelles de bruit à l’émission décidées depuis 1999 (quota count, hushkit...). »
Le MR lance un appel aux deux Ministres-Présidents afin que la raison puisse triompher dans ce dossier. Un schéma de vol basé sur la situation antérieure à 1999 est probablement la seule solution permettant de continuer à développer durablement l’aéroport, c’est-à-dire en tenant compte des intérêts légitimes des riverains. Les propositions de Monsieur Leterme ne sont pas acceptables pour Bruxelles comme pour le Gouvernement fédéral.
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