Ph.Law., dans un article publié dans la Libre, (cliquez-ici pour l'article complet) nous donne quelques informations sur le dossier.
Il y aborde également le bruit en Brabant wallon.

Morceaux choisis:

Il n'y a pas d'accord au sein de l'Exécutif bruxellois pour exiger les astreintes en cas d'échec des négociations. Le Brabant wallon déplore le mutisme des francophones sur le bruit qu'il subit.
Dans le même temps, l'épée de Damoclès s'éloigne.

[]La «note Landuyt» permettrait au Fédéral d'échapper à l'astreinte de 25000€ par avion en infraction aux normes bruxelloises sur de bruit. Il réglerait aussi le problème des astreintes de 25000€ à payer aux riverains gênés par l'usage excessif de la piste 02 lors des atterrissages. En raison de ce double effet, on comprend pourquoi le texte de compromis a reçu, vendredi, l'aval du conseil des ministres. Mais, à l'instar du CDH, le MR bruxellois a aussitôt estimé que seul le retour à la situation d'avant 1999 (l'utilisation des pistes dépendait alors des vents dominants) est la solution raisonnable. []

Le Brabant wallon en piste

Dans le même temps, les habitants du Brabant wallon se font entendre dans une lettre adressée aux élus francophones. «Il n'y a plus de doute que le Brabant wallon soit concerné par le plan de dispersion. L'indice de gêne est le même à Meise (9 km de l'aéroport) qu'à Grez-Doiceau (18 km). Personne ne s'étonne en Flandre que les communes néerlandophones à plus de 20 km de Bierset introduisent un recours contre l'allongement de la piste de l'aéroport liégeois. Faut-il au nom d'un principe de dispersion, bien légèrement qualifié d'équitable, que nous payions les choix d'habitants ayant, en connaissance de cause, décidé d'aller habiter près de l'aéroport? Non!».

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