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TROP DE BRUIT ou comment lutter  contre (entre autres) les excès des avions en Brabant wallon.
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A lire absolument: Bruxelles-National: Ce que peut faire la Région wallonne…


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Bruxelles-National: la réponse du berger CDH à la bergère MR?

Pour Benoît Cerexhe, les négociations sur le bruit des avions doivent vite reprendre.
Le ministre bruxellois (CDH) de l'Economie craint une crispation à l'approche des élections communales.
Il fustige le projet de loi voté vendredi par le fédéral.

Un article de PHILIPPE LAWSON et PASCAL SAC paru dans La Libre. L'article original est à lire en cliquant ici.

Le dossier des vols de nuit de Bruxelles-National n'est-il pas dans une impasse aujourd'hui?
C'est vrai qu'en termes de résultats, les négociations n'ont pas beaucoup avancé. Je constate qu'il y a, par rapport au dossier DHL, un changement de méthode dans la négociation. Dans le dossier DHL, le gouvernement fédéral avait plus de représentants, alors qu'aujourd'hui il est représenté par le seul ministre fédéral de la Mobilité, Renaat Landuyt. Dans le dossier du bruit des avions, ce dernier est face à deux ministres-Présidents des Régions (NdlR: Flandre et Bruxelles-Capitale) et aux ministres de l'Environnement. Les négociations doivent reprendre rapidement sur base d'une note validée par le fédéral.

Y a-t-il d'après vous un délai au-delà duquel il faut appliquer les astreintes?
Je veux encore laisser de la place à la négociation, mais il faut qu'au plus tard début de l'année 2006, on ait une solution, sinon les esprits vont s'échauffer à l'approche des élections communales et cela rendra toute décision équilibrée encore beaucoup plus difficile. Si on n'arrive pas à une solution au début de l'année prochaine et qu'on doit constater qu'il n'y a plus de climat de négociation possible, alors il faut appliquer les astreintes.

Qu'entendez-vous par solution équilibrée?
La note que le ministre-Président Charles Picqué (PS) et la ministre de l'Environnement, Evelyne Huytebroeck (Ecolo) ont déposée est une bonne base de discussion. Elle indique qu'il faut tenir compte de la densité de la population dans les survols et réduire les nuisances sans augmenter les survols nocturnes. Dans cette note, le gouvernement bruxellois demande la réduction des avions les plus bruyants, la fixation des routes de jour comme de nuit et des conditions d'exploitation de l'aéroport sur base d'un cadastre de bruit. La réduction des nuisances doit également profiter prioritairement aux quartiers qui sont aujourd'hui les plus touchés. Il y est aussi indiqué que la réglementation régionale sur le bruit sera appliquée et que le réseau des sonomètres performants sera étendu avec des poursuites en cas d'infraction. En ce qui me concerne, l'allongement de toutes les nuits de 6 à 7h du matin est non négociable. Nous devons rester fidèles à cet accord gouvernemental tout en étant ouverts au dialogue, mais nous serons fermes. Le fédéral doit aussi prendre ses responsabilités, car le dossier est à 95pc de compétence fédérale.

Comment?
Le Premier ministre Guy Verhofstadt n'a pas encore mouillé sa chemise et on se rend compte que l'ombre de Bert Anciaux (NdlR: Spirit, ex-ministre fédéral de la Mobilité et actuel ministre flamand de la Culture) pèse et lourdement sur le dossier. On sent très bien qu'il ne veut absolument pas que son plan de dispersion soit détricoté et même s'il n'est plus autour de la table, il exerce manifestement une influence importante sur le dossier. Quand je lis dans le compromis du 28 octobre du ministre Landuyt que la Région flamande veut un repos complet de 24 heures pour Diegem, je tombe de ma chaise, c'est comme si je demandais un repos complet de 24 ou 48 heures pour Schaerbeek ou Woluwe-Saint-Pierre.

Le gouvernement n'a-t-il pas pris ses responsabilités en validant le projet de loi du ministre Landuyt sur les procédures de vol?
Absolument pas. L'élément principal du dossier aujourd'hui n'est pas de savoir comment on va s'y prendre pour modifier à l'avenir les procédures. Nous devons d'abord trouver une solution sur la façon de voler et comment appliquer les décisions judiciaires. Par ailleurs, avant toute loi, il faut d'abord expérimenter des procédures de vol. Il faut aussi que les règles soient bien claires et précises notamment en ce qui concerne la définition des procédures, des routes et des normes de vent. Ce n'est pas le cas du projet de loi qui propose un système de modification des procédures long et complexe.

Y a-t-il suffisamment d'élément sur la table pour conclure un premier accord?
Non. Les propositions sur la table actuellement sont inacceptables notamment en ce qui concerne les week-ends où on concentre les vols de nuit sur Bruxelles. M.Landuyt doit revoir sa copie s'il veut que le gouvernement bruxellois marque son accord.

"Délocaliser l'aéroport est illusoire et irréaliste"

Benoît Cerexhe fustige le double jeu des Libéraux. Pour lui, l'Exécutif bruxellois est plus soudé que le flamand.

La délocalisation du site est-elle possible?
Non et je n'ai pas envie de promettre aux gens des choses qu'on ne saura pas réaliser. Les pouvoirs publics, à tort ou à raison, ont investi énormément d'argent dans le développement de l'aéroport. Dire qu'on va le fermer et le délocaliser complètement est irréaliste et illusoire, il ne faut pas mentir aux gens. Mais en faire un aéroport davantage tourné vers le trafic passager plutôt que sur le fret et trouver des synergies avec les aéroports régionaux en matière de trafic marchandises est une voie intéressante. Le ministre André Antoine (NDLR: ministre wallon en charge de la politique aéroportuaire, CDH) avait déjà fait une ouverture par rapport au site de Liège-Bierset.

Les solutions que propose Bruxelles-Capitale sont-elles compatibles avec le développement économique du site?
Je suis ministre de l'Economie et de l'Emploi et je suis pour le développement économique de la zone aéroportuaire, mais il faut garantir un minimum de qualité de vie pour les Bruxellois. Les deux ne sont pas incompatibles et la situation d'avant 1999 l'a démontré. J'ai rencontré les acteurs économiques du site et, à la question de savoir si l'abandon de la dispersion au profit d'une plus grande concentration était préjudiciable, ils m'ont répondu non. Pour eux, le débat est avant politique et je n'apprécie pas le double jeu du MR dans le dossier.

Que leur reprochez-vous exactement?
Du côté de Didier Reynders (NdlR: ministre fédéral des Finances, MR), on nous avait fait franchir une première étape en acceptant la première lecture du projet de loi du ministre Landuyt qui visait à bétonner le plan Anciaux et qui est passé au niveau du fédéral. S'il entérine aussi la note du 28 octobre, je voudrais lui demander comment il défend les intérêts des Bruxellois dans ce dossier. Au Parlement bruxellois, le MR présente des résolutions assez vindicatives et nous reproche de céder à la pression des Flamands notamment en ce qui concerne les astreintes, alors que leur représentant au fédéral et président de parti avalise tout. Ils sont en train de jouer à la roulette russe.

Vos collègues flamands portent-ils aussi les propositions bruxelloises?
Nous avons eu, jusqu'à présent, une excellente entente entre tous les membres du gouvernement bruxellois. Le seul petit couac, c'est quand il s'est agi d'appliquer les astreintes. Le gouvernement régional a donné mandat à M. Picqué et Mme Huytebroeck pour continuer les négociations dans le cadre d'un certain nombre de balises. Le problème, c'est que la secrétaire d'Etat bruxelloise Brigitte Grouwels (CD&V) s'est fait dicter sa position par un ministre-Président d'une autre Région et c'est quand même assez particulier comme situation. C'est comme si je discutais avec la Région wallonne et qu'André Antoine me dicte la position à adopter jusqu'à évoquer ma démission. Je trouverais ça inconcevable. Mais les choses sont rentrées dans l'ordre et elle a compris qu'on soit Francophone ou Flamand à Bruxelles, le bruit est le même et qu'on est des représentants des Bruxellois.


Ecrit par Cherche l'info, le Lundi 28 Novembre 2005, 11:42 dans la rubrique "Bruit et pollution des avions ".


Commentaires :

  Le commentateur n'a pas désiré laisser son identité.
10-12-05
à 18:39

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STOP AU SURVOL DE LA HULPE ET DU BRABANT WALLON (LES DERNIERES INFOS) : "des avions doivent vite reprendre.http://tropdebruit.joueb.com/news/1222.shtml"