Jacques VANDENHAUTE, Bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre et Président de l'Union Belge Contre les Nuisances des Avions demande une position claire et définitive de la région bruxelloise dans le cadre de l'enquête sur la vision stratégique pour le développement de l'aéroport de Bruxelles-National et sa région, plus connue sous le nom de " Plan START "
Le Collège Echevinal de la commune de Woluwe-Saint-Pierre, et son Bourgmestre Jacques VANDENHAUTE, ont appris par un courrier de la Ministre flamande de l'Economie Moerman daté du 22 août 2005, que leur demande de prolongation du délai de l'enquête publique sur le Plan START avait été acceptée, et que la période d'enquête était prolongée jusqu'au 15 septembre 2005.
Le Bourgmestre VANDENHAUTE regrette que dans le cadre d'un dossier si important et si sensible pour tous les bruxellois, ni le Ministre-Président Charles PICQUE ni la Ministre de l'Environnement Evelyne HUYTEBROECK n'aient adoptés une position ferme vis à vis de cette enquête.
A cause de ce flou artistique des autorités régionales, le Bourgmestre VANDENHAUTE a décidé de mettre la question de cette consultation START à l'ordre du jour de la Conférence des Bourgmestres de ce mercredi 24 août 2005 afin que tous les Bourgmestres bruxellois puissent avoir une position commune à défaut de ne pas avoir eu de position du gouvernement bruxellois.
Le Bourgmestre VANDENHAUTE ne prendra aucune initiative sans l'accord ou des autres Bourgmestres ou des autorités régionales.
Les associations de riverains comme Wake-Up Kraainem, Awacss Wezembeek ou l'UBCNA diffusent sur leurs sites les documents de cette consultation traduits dans les deux langues, ainsi qu'une analyse détaillée de la situation et un commentaire critique sur les aspects cachés des projets de développement du trafic aérien à Bruxelles-National.
Le Bourgmestre VANDENHAUTE rappelle que l'opposition des populations flamandes et bruxellois au plan de développement de l'aéroport de Bruxelles-National sur le site de Zaventem ne vise pas à détruire l'emploi ou l'activité économique en Flandre. Que du contraire, il n'y a pas que les vols de nuit pour créer de l'emploi.
On ne peut tout accepter au nom de l'emploi sans prendre en compte le droit au repos et à la tranquillité des riverains du Noordrand, de l'Oostrand ou de Bruxelles. Zaventem doit devenir un aéroport URBAIN avec un trafic passager limité de jour entre 07 et 23 heures locales, avec des avions silencieux. Coincé entre Malines, Louvain et Bruxelles, Zaventem ne peut plus ni s'étendre ni se développer.
Bruxelles est ainsi la seule capitale internationale qui posséde un aéroport si ancien ( 62 ans ) et qui n'a pas fait l'objet d'un déménagement en dehors de tout contexte urbain d'habitat dense ( contrairement à Paris, Munich, Berlin, Stockholm, Athènes qui ont eu le courage de remplacer leurs vieux aéroports par de nouvelles installations situées très loin de tout tissu urbain densément peuplé ).
Des activités annexes de distribution peuvent se développer ou se maintenir à Zaventem ( sociétés de courrier, de livraison, de stockage, de maintenance, de distribution ) sans pour autant que l'emploi soit en péril ou en diminution.
Enfin, le Bourgmestre VANDENHAUTE s'étonne des propos de son collègue Bourgmestre de Zaventem, lequel s'oppose avec violence aux propositions intelligentes visant à ne plus délivrer de permis de bâtir autour du site actuel de l'aéroport, et s'étonne encore plus que le Bourgmestre Vermeiren de Zaventem plaide pour plus de dispersion des nuisances des avions alors que Zaventem-Village est totalement épargnée de tout survol d'avions.
Zaventem bénéficie ainsi de tous les avantages de l'aéroport mais ne prend en charge absolument aucun inconvénient, hormis Sterrebeek et Woluwe-Saint-Etienne qui sont fortement survolées, Zaventem-Village est totalement épargné de tout survol d'avions depuis plus de 60 ans. Si Monsieur Vermeiren veut être logique avec lui-même, il doit alors accepter que l'on décolle aussi depuis la piste 25 gauche en survolant son village de Zaventem.
Les riverains se battent pour la défense de leur environnement et pour le respect de leur condition humaine autour de l'aéroport, et non contre l'emploi à Zaventem. C'est là toute la différence, différence que certains groupuscules fanatiques détournent bassement en de ridicules questions linguistiques ou communautaires.

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