Mis en ligne sur lalibre.be le 03/07/2004
Plusieurs activités économiques stratégiques du pays sont connectées au réseau de pipelines mis en place par l'Otan. C'est notamment depuis de très nombreuses années du port d'Anvers mais également de l'aéroport de Bruxelles-National, actuellement en voie de privatisation. L'aéroport de Bruxelles-National est évidemment un gros consommateur de fuel: environ 70 compagnies décollent et atterrissent tous les jours sur le tarmac bruxellois. Qu'adviendra-t-il en cas de disparition de ce pipeline? Cela risquerait-il de porter atteinte à la sécurité d'approvisionnement de l'aéroport? A ce stade, du côté de Biac, on joue la carte de la prudence. «Il est trop tôt pour prendre une position claire dans ce dossier. Nous attendons les résultats d'une étude sur le sujet. Aujourd'hui, ce carburant est transporté du port d'Anvers vers l'aéroport via un pipeline. Si ce pipeline ne peut plus être utilisé demain, il est clair qu'une centaine de camions citernes devront chaque jour prendre la route depuis Anvers pour approvisionner l'aéroport en carburant. Cela risque-t-il d'influencer le prix du carburant? C'est prématuré de l'affirmer aujourd'hui», soulignait-on chez Biac vendredi. Si le risque d'une rupture d'approvisionnement semble peu probable, on imagine aisément qu'une telle solution débouchera sur d'inévitables bouchons supplémentaires sur une route déjà saturée. Sans parler des conséquences écologiques...
© La Libre Belgique 2004
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