La conduite influence la consommation de carburant. Quelques précautions
permettent d’économiser 20 à 40% de carburant. Il s’agit de conduire plus
souplement, sans accélérations ou freinages brusques, en respectant les limitations
de vitesse, en passant rapidement au rapport de vitesse supérieur, en laissant
à son moteur le temps d’atteindre sa température de croisière,…
Comment adopter une conduite « souple » ?
En appliquant les conseils suivants, vous pourrez économiser de 20 à 40%
de carburant :
-
Maintenir une vitesse stable en évitant de
rouler en haut régime.
-
Engager le rapport supérieur le plus rapidement
possible. Concrètement, passez le levier de vitesse un cran plus haut
dès que possible. Si vous avez un compte-tours:
Amusez-vous à tester ces conseils et vérifiez directement votre économie
de carburant sur votre ordinateur de bord si vous en avez un.
Ces conseils ont été testés et validés lors d’une étude commandée par l’IBGE.
Quand je roule, je n’ai pas l’air conditionné
Rouler avec l’air conditionné augmente de 30% la consommation de carburant,
tandis que vitres ouvertes, l’augmentation n’est que de 5%.
Pour limiter la surchauffe de l’habitacle, stationnez à l’ombre quand c’est
possible ou placez un pare-soleil ou un simple carton sur le pare-brise. Evacuez
la chaleur de l’habitacle avant d’enclencher la climatisation.
Enfin, réglez la climatisation pour garder, par rapport à la température
extérieure, une différence de maximum 5°C, suffisante pour éprouver une sensation
de fraîcheur tout en limitant les risques pour la santé.
Mon vélo est à l’arrière
Les bagages placés sur le toit augmentent de 20 à 30% la consommation de
carburant et donc la pollution atmosphérique. Les vélos seront donc placés
plutôt à l’arrière du véhicule sur un porte-vélo solide et bien arrimé.
Je démarre calmement
A froid, le moteur peut consommer jusqu’à 50% en plus. En outre, il se réchauffe
plus vite en roulant qu’en tournant à l’arrêt. Le « truc » est donc de démarrer
directement, à allure calme et régulière. Il n’est point besoin de « donner
des gaz » !
Je choisis une voiture plus propre
D’une manière générale, à cylindrée égale et usage équivalent, plus un véhicule
est ancien, plus il pollue. Les véhicules mis en circulation avant le 1er
juillet 1992, ne respectant pas la norme environnementale EURO 1 sont les
plus polluants. Mais qui consomme moins pollue moins également : c’est
le cas des petites cylindrées.
Il existe aussi sur le marché des véhicules utilisant des carburants plus
propres que l’essence et le diesel. Le LPG par exemple est de plus en plus
répandu et de plus en plus de pompes le distribuent. La voiture électrique
est aussi idéale pour les déplacements urbains : elle ne rejette pas de polluants
atmosphériques et est plus silencieuse.
Les accessoires qui polluent
Il ne faut pas oublier que tous les accessoires électriques (air conditionné,
phares spéciaux, jet de nettoyage des phares, dégivrage,…) consomment de l’énergie
et accroissent la consommation de carburant et donc la pollution atmosphérique.
Alors autant faire un choix judicieux de ses accessoires en évaluant leur
utilité réelle et, si on dispose d’un véhicule qui en est équipé d’office,
en dosant leur usage.
Ma voiture, je la bichonne
Entretenir régulièrement sa voiture et prévenir l’usure prématurée de certaines
pièces permet d’éviter de grosses réparations, de rouler en sécurité, moins
bruyamment et de réduire sa consommation de carburant donc… de polluer moins
bien sûr ! Un détail : rouler avec des pneus mal gonflés accroît la consommation
de 3% par 0,5 bar de pression. Il est aussi conseillé de les renouveler avant
le millimètre 6 fatidique. Et c’est indispensable pour votre sécurité !