Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
 Bruit et pollution des avions    Chimie et substances nocives   Conférences, enquêtes, débats, plaidoiries et autres réunions d'informations   Elections communales 2006   Les actions en cours: ce que vous devez faire.   Les autres nouvelles   Trop de nuisances dans nos vies   Un petit accès d'humeur... 
TROP DE BRUIT ou comment lutter  contre (entre autres) les excès des avions en Brabant wallon.
Version  XML 
Pour vous aider

Archive : tous les articles


Conférences, enquêtes, débats, plaidoiries et autres réunions d'informations




Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Toxines environnementales et fertilité

Des chercheurs de l'Université d'Etat de Washington ont découvert que certaines toxines environnementales peuvent altérer la fertilité de rats mâles sur plusieurs générations.
Michael Skinner et ses collègues ont exposé des rates en gestation à des doses élevées de vinclozine (un fongicide utilisé en viticulture) et de méthoxychlore (un pesticide remplaçant le DDT). Ces deux composés chimiques sont connus pour leur effet nocif sur le fonctionnement des hormones reproductives. Comme prévu, les scientifiques ont constaté chez les petits mâles nés des femelles exposées des troubles de la fertilité (baisse du nombre de spermatozoïdes et de leur motilité, et augmentation de l'apoptose des spermatocytes).
Mais plus surprenant, ils ont également retrouvé ces mêmes caractéristiques chez plus de 90% de tous les descendants mâles de ces rats sur quatre générations. Cette forte fréquence ne peut être la conséquence d'une mutation génétique qui se serait diluée de descendants en descendants, mais plutôt de modifications épigénétiques (c'est-à-dire non inscrites dans le code génétique mais consistant en des modifications chimiques au voisinage de l’ADN, comme des méthylations par exemple). Ces résultats sont importants puisqu'ils montrent pour la première fois que des facteurs environnementaux peuvent être à l'origine de la transmission épigénétique transgénérationnelle d'un caractère délétère.
Bien que les hauts niveaux d'exposition employés pour l'expérience interdisent toute extrapolation, les auteurs de l'étude recommandent des études toxicologiques afin d'identifier un éventuel impact sur les populations animales, voire l'homme.

original à lire en cliquant ici.
USAT 02/06/05
Ecrit par Cherche l'info, le Mardi 14 Juin 2005, 12:36 dans la rubrique "Chimie et substances nocives".