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Vingt-deux mille morts, plus de 40 000 handicapés, un site contaminé qui continue à tuer... Les victimes du plus grave accident industriel de tous les temps attendent toujours des soins et des compensations financières du chimiste américain Union Carbide, responsable de la catastrophe, qui s'en lave cyniquement les mains.
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"Une architecture défectueuse et un système de sécurité presque inexistant dû à une réduction constante des coûts sont les principaux responsables du désastre", a confirmé hier Ingrid Eckerman, une experte suédoise, lors d’une conférence de presse qui a eu lieu à Bhopal.
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