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Le SETca ne transige pas

--> (et les menaces de Steve Stevaert, président du SPA)
Il y a quelque chose de choquant dans les propos de Steve Stevaert que l'on retrouvera ci-dessous marqués en gras.
Qu'il n'apprécie pas la position de la région de Bruxelles, soit mais ce serait un deni de démocratie que de lui refuser le droit à cette position.
L'équipe de Trop de Bruit.


Un article du Soir en ligne

Le gouvernement et les exécutifs des régions bruxelloise et flamande se réuniront lundi pour tenter de conclure un accord sur l'extension des activités à Bruxelles de DHL. Objectif avoué : un consensus, tandis que les syndicats fulminent dans l'attente.
Le report d'un accord sur une éventuelle augmentation du nombre de vols de nuit autorisés à Zaventem est un mauvais signe vis-à-vis de l'Allemagne, a indiqué vendredi en fin de journée le porte-parole de DHL en Belgique, Xavier De Buck. Le gouvernement fédéral et les exécutifs régionaux ne sont pas parvenus à un accord ce vendredi et ont décidé de ne se revoir que lundi. C'est le gouvernement fédéral qui nous a d'abord proposé en raison de circonstances exceptionnelles de repousser la décision à vendredi. Maintenant nous devons constater qu'il faut à nouveau attendre, a indiqué le porte-parole. Celui-ci estime par ailleurs qu'il n'est pas facile de défendre ces reports successifs d'une décision face à l'actionnaire de référence de DHL, le groupe Deutsche Post.
La réunion intercabinets de lundi après-midi vise à trouver un consensus sur les différents points soulevés ces derniers jours, a déclaré le porte-parole du Premier ministre. Le projet d'extension de la société de transport express et de logistique a pris récemment une tournure très politique, au point de menacer de faire imploser la coalition libérale-socialiste de Guy Verhofstadt.
Le Premier ministre, victime mardi d'un accident de voiture, se repose à son domicile de Gand. Il a néanmoins reçu vendredi ses principaux ministres pour examiner les dernières évolutions du dossier DHL.
Les gouvernements bruxellois et flamands s'opposent sur la répartition des nuisances liées à l'augmentation des vols de nuit de DHL depuis l'aéroport de Bruxelles-National. Ils ont fait part de leurs dernières propositions au gouvernement fédéral, qui leur répondra par écrit ce week-end, avant que tout le monde ne se retrouve lundi autour de la table.
DHL, filiale de Deutsche Post, a menacé de délocaliser ses activités à Leipzig (Allemagne) si ses voeux d'extension, soutenus par les syndicats de l'entreprise, mais combattu par les riverains de l'aéroport, ne sont pas rapidement exaucés.
Les organisations syndicales socialistes et chrétiennes de DHL à Zaventem ont annoncé dans un communiqué diffusé uniquement en flamand qu'elles envisageaient d'appeler à l'organisation de grèves d'une heure dans les diverses entreprises de l'aéroport si les négociations autour de DHL se prolongent. Elles ajoutent qu'elles suivent l'évolution de la situation et qu'elles réagiront s'il s'avère qu'aucune solution politique n'est possible.
Le SETca exige que la piste d'une éventuelle "délocalisation des compagnies charters" vers l'aéroport de Bierset "soit purement et simplement abandonnée". En cas de déplacement d'une partie de leurs activités de nuit, certaines de ces compagnies pourrait décider de quitter le territoire belge et se replier vers les Pays-Bas ou l'Allemagne, emportant avec elles revenus et emplois, estime le syndicat socialiste dans un communiqué. La suppression éventuelle de vols charters toucherait en outre d'autres secteurs de l'économie de l'aéroport tels que le catering ou l'assistance au sol, poursuit-il. Quant aux clients de ces compagnies, ce sont de "très bons clients" pour les commerces et le secteur horeca présents à l'aéroport, ajoute le SETCa qui souligne son attachement au développement de DHL, "mais pas au détriment de l'emploi existant à l'aéroport".

Délocaliser est délicat
L'éventuelle délocalisation de vols de l'aéroport de Bruxelles-national vers d'autres aéroports dont celui de Bierset est, en effet, un des points au coeur des discussions du dossier DHL. Ce point est assez délicat en raison de la frilosité de certaines compagnies charters quant à l'option de transfert de leurs vols vers d'autres aéroports mais aussi parce qu'une telle décision entraînerait une perte de revenus pour le gestionnaire de l'aéroport de Bruxelles-National (BIAC). En effet, BIAC tire ses revenus d'une part de ses activités commerciales et d'autre part de ses activités liées à l'aviation au sens stricte. Ces derniers sont essentiellement générés par deux sources: les droits d'atterrissage payés par chaque avion et les taxes passagers, généralement incluses dans le prix du billet et rétrocédés par les compagnies au gestionnaires. Les vols charters génèrent donc pour BIAC des revenus importants, nettement supérieurs à ceux des vols cargo qui, en dehors des droits d'aterrissage, ne rapportent quasi rien.
L'Etat est toujours l'actionnaire majoritaire de BIAC. Il peut opter pour une solution qui diminue ses revenus. Toutefois, le même Etat a décidé de vendre une partie de ses parts et de privatiser BIAC. Dans cette perspective, il a tout intérêt à en préserver la valeur.


Le CDH bloquerait le dossier
Les syndicats estiment que le CDH est responsable du blocage du dossier au sein du gouvernement bruxellois. Ecolo est également responsable, mais dans une moindre mesure, a déclaré Hendrik Vermeersch, représentant du SETCA. Le CDH bloque ce dossier et met en danger 2.000 emplois pour des raisons purement électorales. En même temps, il refuse de voir que des dizaines de jobs pourraient être créés à Bruxelles, a-t-il encore déclaré.
Peu après 10 heures, les représentants des syndicats et quelques membres du personnel de DHL sont sortis du siège du CDH après un entretien avec la présidente du parti Joëlle Milquet et le ministre bruxellois de l'économie, Benoît Cerexhe. Nous leur avons dit qu'un accord devait intervenir aujourd'hui et que le CDH devait faire des concessions, a expliqué le représentant syndical Hendrik Vermeersch. Notre action d'aujourd'hui sera décisive et un accord aboutira aujourd'hui-même, a-t-il ajouté.
Tandis que les syndicats s'entretenaient avec la direction du CDH, environ 200 travailleurs de DHL protestaient devant le bâtiment en lançant oeufs, tomates et farine sur les murs du bâtiment. La situation a failli déraper lorsqu'un employé de DHL est arrivé le visage en sang. Il a affirmé qu'un agent de sécurité lui avait donné une gifle, le blessant à l'arcade soucillière.

Stevaert : le plus petit parti, la plus petite Région bloquent tout
Le président du sp.a Steve Stevaert s'en est violemment pris à deux partis du gouvernement bruxellois, le cdH et Ecolo, dans une entrevue avec "Knack TV" relayée vendredi par la chaîne de télévision flamande Kanaal Z. Selon lui, il y a dans la capitale un certain nombre de partis qui sont presque des parvenus du système, qui végètent avec un petit nombre de voix et qui ne travaillent plus pour l'ensemble de la population.
Le président des socialistes flamands entend ainsi faire pression sur le gouvernement bruxellois pour qu'il accepte l'extension de DHL. Selon lui Bruxelles devrait avoir l'obligation éthique de prendre sur elle une partie des nuisances de Zaventem, alors que l'on demande bien souvent à la Flandre d'être solidaire de Bruxelles. Et pour la première fois que la Flandre a besoin de Bruxelles, ils jouent avec nos pieds, a-t-il affirmé. M. Stevaert, qui a redéveloppé son plaidoyer en faveur de la régionalisation de l'aéroport de Bruxelle-National, a aussi averti que les choses se gâteraient si aucune solution n'est trouvée au dossier DHL. La plus petite Région et le plus petit parti dans cette plus petite Région bloquent tout le système. Cela devient très dangereux, a conclu le président des socialistes flamands.


La lettre de Picqué
La lettre de Charles Picqué adressée aux vice-premiers premiers ministres Laurette Onkelinx et Johan Vande Lanotte comporte les 16 points de la position du gouvernement bruxellois sur lesquels il y avait accord, jeudi soir. L'information a été confirmée par Henri Dineur, chef de cabinet du ministre-président bruxellois. La note reprend aussi les éléments expliquant la difficulté de rédiger le 17e point, a-t-il ajouté.
On indiquait ce vendredi à une autre source gouvernementale bruxelloise que des questions demeurent actuellement sans réponse précise au sujet de l'option d'un transfert d'une série de vols charters et non-commerciaux vers des aéroports régionaux pour déterminer le plafond de vols nocturnes par an. Il était donc difficile d'aboutir à un consensus, faute d'être en mesure de déterminer à ce stade avec précision combien de vols pourraient être délocalisés, en raison de l'insuffisances de données claires sur cette option.
Si certains opérateurs de vols charters ont déjà fait part de leur frilosité quant à l'option d'un éventuel transfert de Zaventem vers d'autres aéroports, on a appris vendredi à très bonne source que des contacts ont été pris "à l'étranger" pour étudier cette piste.
Une rencontre était prévue, dit-on à même source, entre un des protagonistes bruxellois du dossier et des émissaires provenant, semble-il, notamment de Dublin et de Londres, jeudi soir, mais elle aurait été contrariée par la prolongation des discussions au gouvernement régional.
Pour sa part, après la réunion, Charles Picqué avait notamment regretté de ne pas disposer d'assez de temps dans ce dossier pour explorer une piste qui pourrait ouvrir une porte vers une formule de compromis.
Par ailleurs, les ministres bruxellois se montrent fort discrets sur le contenu des 16 points sur lesquels il y avait consensus.
On a toutefois appris que le texte rejette le volet de la proposition de compromis fédéral sur le recul demandé à la Région bruxelloise dans l'application de ses normes contre le bruit. Il s'oppose aussi à l'option de l'abandon des recours déjà introduits.
(D'après AFP, Belga)

Ecrit par Cherche l'info, le Samedi 25 Septembre 2004, 15:44 dans la rubrique "Bruit et pollution des avions ".