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«Les charters ne sont pas décisifs pour Zaventem»

Un article de RACHEL CRIVELLARO mis en ligne sur la libre.be

Pour Henri-Jean Ghaton, professeur de transports (ULG), DHL est plus rentable.


ENTRETIEN

Une éventuelle délocalisation des compagnies charters pour tenter de régler le problème DHL constituerait-elle un dommage pour Bruxelles-National?

C'est clair que les compagnies charters payent des redevances aéroportuaires au même titre que DHL. Leur départ constituerait donc un manque à gagner pour Biac. Mais un départ de DHL se ferait plus lourdement ressentir. Si les taxes d'atterrissage pour le fret sont moins élevées, le nombre de vols est plus élevé que dans l'activité charter. Donc, en termes de recettes, entre les vols charters et DHL, il vaut mieux perdre les premiers.

Dans la conjoncture actuelle, Biac peut-elle pour autant se permettre de perdre les charters?

Au regard de la conjoncture, ce ne serait pas le bienvenu. Rappelons que depuis la faillite de la Sabena et les événements du 11 septembre, l'aéroport tourne à - 25 pc de ses capacités. Même si, de manière générale, en période de haute conjoncture, les charters - saisonniers - sont moins intéressants que les compagnies régulières.

Pourtant la conjoncture n'est pas précisément bonne pour les compagnies régulières...

Cela dépend, les compagnies low-cost se portent bien. Les compagnies régulières ont - en tout cas - une activité par définition plus... régulière et en période de haute conjoncture elles sont plus rentables.

Le seul maintien de DHL, qui traite du fret en express, serait-il suffisant pour l'attractivité de Bruxelles-National et de sa société gestionnaire, Biac?

Si DHL reste, Biac disposera d'outils supplémentaires pour se développer. Cela constituerait un atout incontestable en termes de notoriété. Le fait d'accueillir le hub continental de DHL peut être un argument psychologique déterminant. L'aéroport de Bierset est parvenu à attirer d'autres compagnies en arguant du fait qu'il héberge le hub de TNT. Par ailleurs, plus l'activité économique à Bruxelles se développe, et DHL en fait partie, plus l'aéroport se porte bien. C'est un cercle vertueux.

L'extension de DHL suffira-t-elle pour autant à relancer l'aéroport?

Bruxelles-National a encore de la marge. Pour le moment, il est sous-capacitaire. Il doit attirer de nouvelles compagnies. Si les destinations européennes sont plutôt bien desservies, il subsiste encore des lacunes au niveau transatlantique.

Le fait que l'on y pratique des vols de nuit reste-t-il un argument déterminant?

Pour le transport de fret, cela ne fait aucun doute. Mais, en termes de passagers, cela présente aussi un intérêt pour les compagnies. En cas de retard ou de pépins, elles savent que l'aéroport est toujours ouvert, le jour comme la nuit.

© La Libre Belgique 2004
Ecrit par Cherche l'info, le Samedi 25 Septembre 2004, 15:42 dans la rubrique "Bruit et pollution des avions ".