Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
 Bruit et pollution des avions    Chimie et substances nocives   Conférences, enquêtes, débats, plaidoiries et autres réunions d'informations   Elections communales 2006   Les actions en cours: ce que vous devez faire.   Les autres nouvelles   Trop de nuisances dans nos vies   Un petit accès d'humeur... 
TROP DE BRUIT ou comment lutter  contre (entre autres) les excès des avions en Brabant wallon.
Version  XML 
Pour vous aider

Archive : tous les articles


Conférences, enquêtes, débats, plaidoiries et autres réunions d'informations




Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


GREZ-DOICEAU - Fin de l'enquête publique à Néthen - Une antenne GSM utile ou superflue?

[Consultez le site dédié à ce problème en cliquant ici]

Le collège échevinal doit en principe se prononcer ce mardi sur l'acceptation d'une antenne Proximus au chemin des Étiques. Le dossier est épineux.

APRÈS les nombreuses réactions des riverains et la réunion d'information du 24 août, l'enquête publique qui avait débuté le 21 août s'est terminée le 4 septembre. Le Collège doit maintenant se prononcer en prenant en considération les nombreuses remarques négatives, même si une pétition favorable à l'implantation circule également.

Du côté des riverains, Hermann Pirmez explique qu'" il n'est pas question pour nous d'avoir une antenne de 42 m de haut pour les nouvelles technologies qui s'annoncent, UMTS notamment. Car si l'antenne peut avoir une certaine utilité, la hauteur demandée est destinée à l'UMTS, technologie qui permet d'obtenir la télé et internet sur les GSM. Ce n'est pas un besoin vital. "

Les riverains insistent sur le fait que la quasi totalité des alentours du village de Néthen est affectée au plan de secteur en zone d'intérêt paysager. Les solutions alternatives semblent exister. Deux antennes plus petites, installées dans des endroits plus discrets, pourraient très bien couvrir les zones sans réseau. Un partenariat avec la SNCB à Pécrot pourrait aussi être exploré.

Quelques candidats aux élections communales présents lors de la réunion ont répondu de manière très évasives aux questions de l'assemblée.

En fait, la bourgmestre, auteur de l'invitation au nom de la commune pour cette réunion, était absente pour cause de congé. La volonté communale était que le débat soit mené par les opérateurs mais la délégation manquait cruellement de données. Au bout du compte, les élus présents n'ont pas souhaité diriger un dossier dont ils ne disposaient pas de tous les éléments, ce qui a rendu le débat assez chaotique.

Après plus de trois heures de dialogue de sourds, entre des opérateurs campant sur leurs positions, des villageois résolus à ne pas se laisser faire, et des élus de tous bords incapables de jouer le rôle de médiateur dans ce débat, chacun est retourné chez lui.

La pétition contre l'antenne a recueilli finalement plus de 500 signatures et plus de 80 lettres personnalisées de protestation sont arrivées à l'administration communale alors que la pétition en faveur de l'antenne a récolté une soixantaine de signatures.


Le fonctionnaire délégué décidera
Le projet remonte à 2003. Une première demande, refusée en 2004, visait déjà le chemin des Étiques, mais le site alors envisagé était plus proche de la rue de l'Abbaye où se trouvent des habitations. En 2006, le dossier initié par Proximus a été relancé. Pour rappel, la commune met à l'enquête publique, rend un avis mais ne décide pas. C'est le fonctionnaire délégué de la Région qui prend la décision. Plusieurs problèmes sont soulevés : la hauteur de l'antenne ; le site envisagé est classé en zone forestière d'intérêt paysager ; ou encore la présence d'une culture biologique à proximité directe de ce site.

Je regrette la mauvaise gestion des débats lors de la réunion, car cela a suscité un malaise chez les riverains qui ont pensé que les décisions étaient déjà prises. Je suis favorable à vivre avec notre temps et donc d'accord pour l'antenne si l'environnement est respecté. Il faut que l'emplacement de ce pylône soit reculé, que l'ouvrage soit camouflé et ne pas perdre de vue l'aspect sécuritaire. Lors de la catastrophe de Pécrot ou les inondations de Néthen, tout le monde regrettait l'absence de réseau !
Sybille de Coster-Bauchau Liste de la Bourgmestre

Je regrette le malaise lors de cette réunion mise sur pied par la commune alors qu'en principe ça devait venir de Proximus. Était-ce notre rôle ? De plus, la présentation des opérateurs était mal réalisée, renforçant les arguments des opposants. Pour nous, il faut étudier les possibilités d'une meilleure intégration car le projet est un vrai coup de poing au paysage. Deux antennes plus petites pourraient être une solution, sachant que la commune voisine, Rhode-Sainte-Agathe, est aussi demandeur.
Alain Clabots L'Équipe

Pas question de marquer notre accord sur le projet tel quel qui nuit à l'environnement. La réunion initiée par la bourgmestre sans concertation avec les autres échevins, cela ne me dérange pas, mais il faut avouer que c'est quand même désagréable lorsqu'on est face aux gens et qu'on ne connaît pratiquement rien du dossier. Les élus présents ont été piégés. De toute façon, si le fonctionnaire délégué accepte le dossier, celui-ci ira chez le ministre André Antoine et I.Com interviendra !
Pierre Barbier I.Com

Nous sommes opposés au projet car le site est retenu pour son intérêt botanique et esthétique. L'autorité l'a retenu comme arboretum et l'a affecté comme bois des jeunes. L'installation d'un pylône démesuré détruirait ce paysage exceptionnel, l'un des plus beaux de Grez-Doiceau. Je comprends que les riverains estiment que le projet est déjà conclu quand on sait que le 8 juin, le conseil communal a octroyé un bail de neuf ans à Belgian Mobile sur cette parcelle arboretum.
Paul Roberti de Winghe Union Rurale

Nous constatons que les riverains ne sont pas nécessairement demandeurs du réseau, et encore moins de l'UMTS, même si je reconnais que nous étions persuadés de l'utilité initiale. Ce projet est assez néfaste et dommageable pour le paysage. Un recul de 300 mètres serait une meilleure solution, tout comme un accord de partenariat avec la SNCB où selon nos sources, des possibilités sont envisageables. Concernant la culture biologique, les craintes de l'exploitant sont légitimes...
Erik Todts Écolo

Source Vers l'Avenir (Laurent SAUBLENS)
Ecrit par Cherche l'info, le Mardi 12 Septembre 2006, 08:15 dans la rubrique "Trop de nuisances dans nos vies".