Gauthier van Outryve, Rédacteur en Chef de Mille Décibels, nous livre une analyse fort pertinente sur le dossier "Plan de dispersion".
Le plan Anciaux est devenu synonyme de dégradation de leur sommeil pour d’innombrables fonctionnaires européens, fonctionnaires de l’OTAN, diplomates, employés de multinationales et lobbyistes étrangers qui ont élu domicile à l’est de Bruxelles et dans l’oostrand. Le statut de capitale européenne conféré à Bruxelles crée des devoirs. Octroyer un cadre de vie décent aux membres de la communauté internationale accompagnés de leurs familles n’est pas le moindre de ceux-ci. Le principe de dispersion qui impose le survol de nuit des quartiers où ils ont le plus souvent choisi d’habiter n’est à l’évidence pas compatible avec cet objectif. Bien sûr, les droits des « internationaux » ne prévalent pas sur ceux des autres citoyens. Mais ils ne sont pas non plus inférieurs et il serait anormal que leurs souffrances vécues n’aient pas droit de citer. S’il est vrai que l’attitude décevante des autorités en charge de ce dossier est critiquable de manière générale, il est essentiel de relever que les manquements au devoir d’hospitalité de la capitale de l’Europe ajoutent une spécificité fautive supplémentaire dont les conséquences politiques sont loin d’être anodines.
Lisez cet article dans le revue Mille Decibels
en cliquant ici.