Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
 Bruit et pollution des avions    Chimie et substances nocives   Conférences, enquêtes, débats, plaidoiries et autres réunions d'informations   Elections communales 2006   Les actions en cours: ce que vous devez faire.   Les autres nouvelles   Trop de nuisances dans nos vies   Un petit accès d'humeur... 
TROP DE BRUIT ou comment lutter  contre (entre autres) les excès des avions en Brabant wallon.
Version  XML 
Pour vous aider

Archive : tous les articles


Conférences, enquêtes, débats, plaidoiries et autres réunions d'informations


Pour votre édification
A lire absolument: Qui est POUR, qui est CONTRE la dispersion?


Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Eolien et CO2 : arrêtons les absurdités !

Communiqué de
EDORA - Fédération de l’Electricité D’Origine Renouvelable et Alternative asbl
ODE-Vlaanderen - Organistatie voor Duurzame Energie Vlaanderen vzw

Les experts du secteur éolien contestent les conclusions absurdes de l’étude largement médiatisée de Joris Soens, réalisée dans le cadre de sa thèse de doctorat à la KUL et basée sur des données tronquées. Une technologie comme l’éolien, même avec sa variabilité, permet de réduire efficacement les émissions de CO2, sans nécessité de brider la puissance installée du parc éolien belge.
La thèse de doctorat, publiée ce 15 décembre 2005, repose sur un mythe : « Lorsque le vent tombe, la production d’électricité par éolienne doit être compensée par les centrales d’énergies conventionnelles - polluantes- ce qui annulerait l’avantage écologique de l’éolien. » Sur base de cette croyance populaire, l’étude affirme que le parc éolien en Belgique atteindrait un seuil à 700 MW, au-delà duquel les économies de CO2 deviendraient négligeables. Cette assertion est absurde, la réalité inverse. L’éolien doit être perçu non pas comme une capacité installée mais bien comme une quantité d’énergie qui arrive lorsque le vent est favorable, et permet de réduire la production des centrales conventionnelles – polluantes.
La théorie du doctorant de la KUL ne se limite cependant pas à inverser une réalité, mais se base sur des données tronquées et peu fiables :
- Les mesures de vent utilisées pour déterminer la production des éoliennes sont simplistes : 3 points de mesure (Ostende, Bruxelles et Elsenborn) pour l’ensemble de la Belgique, à 10 mètres d’altitude ! Pas étonnant dans ces condition que l’auteur de l’étude considère la production éolienne comme relativement homogène sur l’ensemble de la Belgique. L’image obtenue est donc loin de la réalité, ce qui discrédite les résultats basés sur de telles données.
- Le recours prioritaire aux turbines Turbojet, très polluantes, est alarmiste et peu crédible. Ces turbines sont en effet progressivement démontées et remplacées par des turbines à gaz nettement moins polluantes.
- L’étude considère la Belgique comme un îlot et ne tient pas compte de l’interconnexion du réseau belge dans le réseau européen ; laquelle est renforcée par les actuelles augmentations de capacités aux frontières.
En outre, si la production éolienne varie selon l’intensité du vent, cette variabilité n’est pas un problème en soi car :
- Elle ne prend personne au dépourvu : les producteurs éoliens utilisent des logiciels très précis pour estimer leur production en fonction des prévisions météorologiques. Ils fournissent chaque jour des estimations fiables contribuant à une gestion efficace du réseau.
- Elle est limitée, et plus encore au niveau européen, par un effet de foisonnement : si le vent baisse ici, il augmente ailleurs.
- Elle ne nécessite pas de faire appel à de nouvelles centrales, mais permet au contraire de réduire le fonctionnement des centrales existantes lorsque le vent souffle.

L’expérience européenne le prouve.
- En Europe, la part d’électricité de source éolienne injectée dans le réseau peut monter jusqu’à 20% sans grands changements techniques. (1)
- En Allemagne, l’Agence de l’énergie Dena a publié début 2005 une étude démontrant qu’il est techniquement possible d’intégrer 20% d’électricité de source éolienne sur le réseau allemand entre 2015 et 2020 (2).
- En Belgique, l’objectif qualifié de réaliste et atteignable par le secteur est de 3% de la consommation finale en 2009 (3). Quand bien même cet objectif serait triplé, voir quintuplé (potentiel technique), nous resterions largement en-dessous du seuil critique de 20%. Cela recadre le débat actuel.
Une seule éolienne de 2 MW permet de produire annuellement l’équivalent de la consommation électrique de 1.250 ménages. Cette filière d’électricité d’origine renouvelable permet de réduire efficacement les émissions de CO2, principal gaz à effet de serre.

Pour plus d’informations : EDORA – Annabelle Jacquet : 0475 34 44 94 www.edora.be

ODE-Vlaanderen – Chris Derde : 0478 55 94 36 www.ode.be

Sources:

(1) Voir à ce sujet rapport publié ce 15 décembre 2005 par l’Association européenne de l’énergie éolienne (EWEA), réalisée sur base de l’examen de 180 sources récentes émanant du secteur académique, de l’industrie et du secteur électrique en Europe, portant sur la question de l’intégration des éoliennes sur les réseaux électriques en Europe - “Large-scale integration of wind energy in electricity systems, new industry study released - Distortions and institutional deficiencies in European electricity markets are main barriers” Téléchargeable sur ww.ewea.org “General news”)

(2) Etude Dena: “Integration into the national grid of onshore and offshore wind energy generated in Germany by the year 2020”. Téléchargeable sur www.deutsche-energie-agentur.de

(3) “Memorandum pour les énergies renouvelables 2004-2009” réalisé par EDORA-APERe-Valbiom-Belsolar. Téléchargeable sur www.edora.be
Ecrit par Cherche l'info, le Jeudi 29 Décembre 2005, 10:09 dans la rubrique "Les autres nouvelles".