Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
 Bruit et pollution des avions    Chimie et substances nocives   Conférences, enquêtes, débats, plaidoiries et autres réunions d'informations   Elections communales 2006   Les actions en cours: ce que vous devez faire.   Les autres nouvelles   Trop de nuisances dans nos vies   Un petit accès d'humeur... 
TROP DE BRUIT ou comment lutter  contre (entre autres) les excès des avions en Brabant wallon.
Version  XML 
Pour vous aider

Archive : tous les articles


Conférences, enquêtes, débats, plaidoiries et autres réunions d'informations


Pour votre édification
A lire absolument: Qui est POUR, qui est CONTRE la dispersion?


Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Bruxelles-National: le point de la situation en Brabant wallon dans une conférence de presse

Une conférence de presse s'est déroulée ce vendredi 25 novembre 2005 à l'initiative du MR, d'Ecolo à laquelle était invitée Trop de Bruit en Brabant wallon. Y participaient entre autres, la bourgmestre de Grez-Doiceau, Sybille Bauchau, Charles Michel pour le MR et Thierry Meunier, Eric Todts, Marcel Chéron pour Ecolo.Vous retrouverez ci-dessous le texte des revendications défendues par Trop de Bruit lors de cette rencontre.

La place du Brabant wallon et de la Wallonie dans la tourmente de Bruxelles-National

En prenant comme prétexte des jugements, entre-temps cassés, M. Anciaux s'est lancé dans une politique de dispersion des nuisances.
Son fameux plan n'avait vraisemblablement comme but que de protéger son fief électoral et familial, le Noordrand. Plus fort que M. Chabert, qui n'a qu'une misérable (mais oh combien gênante) route à son actif, M. Anciaux a développé un système très complet pour que les week-ends soient les plus calmes au-dessus de chez lui.
Que ce plan ait pour conséquence de faire endêver Bruxelles et une périphérie qu'il croit essentiellement francophones n'était pas pour lui déplaire.
Que ce plan ait également pour conséquence de donner à Zaventem la possibilité de croître sans que personne, et surtout pas BIAC et la région flamande, n'ait eu un sous à débourser pour indemniser les riverains était une bonne raison supplémentaire.

Jouant de l'opposition entre Bruxellois et Flamands, il a essayé de faire passer les quelques communes du Noordrand comme les pauvres victimes de l'intransigeance francophone.
C'était le discours jusqu'il y a peu dans les médias néerlandophones. Des associations flamandes et des élus du sud et de l'est de l'aéroport ont enfin fait entendre un autre son de cloche : " Stop au plan de dispersion ".

Depuis le lancement du plan de dispersion, le Brabant wallon est confronté au trafic aérien de Zaventem. Routes nouvelles et altitudes plus basses que par le passé, les Brabançons wallons se sont réveillés presque du jour au lendemain riverains de l'aéroport.
Les atterrissages en 020 concernent cet entonnoir dont la sortie se trouve au-dessus de Waterloo et de La Hulpe, après avoir survolé des communes comme Braine, Nivelles ou Lasne.
Les décollages, en provenance de TOUTES les pistes concernent eux, un croissant de La Hulpe (à l'ouest) à Nethen (au nord) en passant par Rixensart, Wavre, Chaumont-Gistoux. Les effets se font sentir jusqu'à Incourt et Perwez.
Tous ces villages, historiquement pas ou fort peu concernés par le trafic de cet aéroport, se sont donc retrouvés pris au piège de la décision d'un homme politique, M. Anciaux, sans que personne ne réagisse vraiment.

Nous n'avons pas encore trouvé de bonnes raisons au sacrifice que l'on nous demande de faire.

Plus personne ne nie qu'il y ait effectivement un problème en Brabant wallon directement lié avec le plan de dispersion Landuyt-Anciaux.
Quand le niveau moyen de bruit est similaire entre Meise, commune proche de l'aéroport et historiquement concernée par lui, et Grez-Doiceau à près de 20 Km, quand la fréquence des survols au-dessus de cette dernière est de deux à cinq fois supérieure, nous sommes en droit de nous poser des questions et d'en poser à nos élus.

C'est pourquoi, depuis un an et demi, notre groupement se bat pour que nos concitoyens soient non seulement entendus MAIS surtout défendus.

Que non seulement, l'on tienne compte de la situation actuelle, une modification réelle de l'environnement de nos concitoyens, mais aussi de l'avenir, parce que cet aéroport, les Flamands ont décidé de le développer coûte que coûte.

Que demandons-nous ?

Le retour à 1999.
Comme l'immense majorité des riverains et comme la plupart des partis politiques, nous demandons l'annulation pure et simple de ce plan de dispersion.
Le retour à 1999 peut servir de base à une réelle politique pour un aéroport qui s'est retrouvé, au fil du temps, enclavé dans des zones habitées.
Une réelle politique aéroportuaire, cela peut vouloir dire par exemple : des couloirs verts, un aéroport d'affaire uniquement diurne, une synergie entre les forts nombreux aéroports belges, le développement inter-modal.
Qu'attendons-nous pour respecter le vœu de la majorité des riverains, anciens ou récents ?

Une répartition équitable.
Le retour à la situation de 1999 est-il impossible malgré toutes les promesses entendues ?
Nous demandons alors non pas une dispersion des survols en utilisant des pistes différentes mais une répartition différente des survols lors de l'utilisation de chaque piste.
Pourquoi ?
Décollages en 20, en 07 et en 25, tous reviennent vers la balise d'Huldenberg, située à la frontière avec Wavre et Grez-Doiceau, alors que les décollages en 020 ou en 07 ne gêneront jamais les habitants du Noordrand
Il n'est pas normal qu'une balise aussi proche de l'aéroport (20 km) draine près de 50 % du trafic quelle que soit la piste utilisée, alors qu'au nord, cinq balises, plus éloignées (~ 60 Km) se partagent seulement 40 % du trafic, ce qui fait que ce ne sont pas toujours les mêmes qui sont survolés.
Héla ! Où est l'équité tant revendiquée par certains ?
Par exemple, les avions qui décollent en 07 font un virage à 90° plein sud avant d'arriver sur Louvain puis aux alentours de la balise d'Huldenberg, ils virent à nouveau à 90° pour repartir à l'est.

Il est donc pour nous important que des routes alternatives soient étudiées pour éviter la multi-concentration sur la zone autour de la balise d'Huldenberg.
Des bases existent déjà, validées en leur temps par Belgocontrol. Elles demanderaient vraisemblablement des adaptations.

Attention !
1. ces routes n'ont pour but que d'éviter la multi-concentration sur la balise d'Huldenberg en évitant de ramener sur elle le trafic pour toutes les pistes;
2. elles n'augmentent pas (à notre connaissance) la charge sur la région flamande, tout au plus, la déplacent-elle.


Le droit à l'information et au respect de la réglementation
Les habitants du Brabant wallon n'ont pas les mêmes droits à l'information que les autres riverains de l'aéroport. Lors du dépôt d'une plainte, les éléments fournis par BIAC sont tronqués. Sur les cartes, les survols du Brabant wallon ne sont pas repris quand bien même ils se feraient en dessous des 5.000 pieds. La SOWAER, dans le même cas de figure, fournit des cartes complètes.
Dès lors, nous ne sommes pas en mesure de vérifier quoi que soit : routes utilisées ou altitudes par exemple.
Nous réclamons donc ce droit, qui n'est qu'un de ceux qu'un institut de contrôle réellement indépendant devra faire respecter comme : une gestion effective des plaintes, le respect des angles de montée, des routes et altitudes….

Le survol de la zone de Beauvechain
Cette zone doit être survolée à 6.000 pieds, tant en semaine que le week-end.
Or, selon diverses informations, il serait difficile pour de nombreux appareils d'atteindre cette altitude en décollant entre autres des pistes 20 ou 07.
Selon diverses observations, nous sommes loin des survols à plus de 2.000 ou 3.000 mètres que BELGOCONTROL prétend être la règle.
D'ailleurs, si les cartes fournies par BIAC sont tronquées, les graphiques " altitude-distance " nous permettent de confirmer ce fait.

Ce respect des altitudes a son importance pour deux raisons :
1. La sécurité.
Le week-end, lorsque la base est fermée, la zone de Beauvechain (qui n'est pas contrôlée à ce moment-là) est réservée à l'aviation de tourisme au sens large (et à d'éventuels vols militaires à basse altitude).
2. Le bruit.
Il est clair que l'altitude joue un rôle dans la perception du bruit. S'il y avait des plaintes avant 2003-2004, c'est l'arrivée du plan de dispersion qui en a fait exploser le chiffre. Le recours systématique aux pistes 07 et 20 en est une des causes.

En guise de conclusion.
1. Le retour à la situation de 1999 est l'objectif premier. Il servira de base à une réelle politique aéroportuaire pour Zaventem, aéroport urbain.
2. Une répartition des survols selon la piste utilisée est primordiale.
3. Le droit à l'information et au respect de la réglementation est fondamental, garanti par un institut indépendant de contrôle auquel les Wallons pourront également faire appel.
4. Corollaire au précédent : le respect des altitudes au-dessus de la zone de Beauvechain est vital pour la sécurité et la tranquillité de nos concitoyens.

Mais il est indispensable pour atteindre ces objectifs qu'il y ait une coopération de tous les acteurs francophones, tant au niveau fédéral qu'au niveau régional.
Sans une intervention de la Région wallonne, hic et nunc, les habitants du Brabant wallon seront les laissés pour compte dans ce dossier, maintenant et à l'avenir.

Respectons les principes de prévoyance et de bonne gestion en participant aux discussions sur ce dossier.

Ecrit par Cherche l'info, le Vendredi 25 Novembre 2005, 17:18 dans la rubrique "Bruit et pollution des avions ".


Commentaires :