Les négociateurs fédéral et régionaux qui sont à la recherche d'un compromis dans le cadre de la gestion des
nuisances liées au trafic aérien en provenance et à destination de l'aéroport national devraient entrer dans le vif des discussions dans le courant de la semaine prochaine, a laissé entendre mercredi le ministre-président bruxellois Charles Picqué.
Interrogé en fin de matinée au sujet des discussions en cours entre le ministre fédéral de la Mobilité Renaat Landuyt et les représentants des Régions bruxelloise (lui-même et Evelyne Huytebroeck) et flamande (Yves Leterme et Kris Peeters), Charles Picqué a jugé que le climat dans les échanges jusqu'ici limités à l'objectivation du dossier était "plutôt bon".
D'après lui, la réunion de mardi soir a été consacrée à l'examen de la note que le ministre fédéral de la Mobilité compte soumettre au comité de concertation entre l'Etat fédéral et les Régions, au cours de sa prochaine réunion prévue vendredi. Ce document comprend les pistes proposées par Renaat Landuyt où Charles Picqué dit observer
"des choses intéressantes" et les remarque formulées par les Régions.
Toujours selon le ministre-président bruxellois, certains interlocuteurs ont demandé de nouvelles simulations en introduisant de nouveaux paramètres.
Jusqu'ici, les pistes et les routes proposées ont été appréciées en fonction de 5 critères. Le ministre-président bruxellois a toutefois jugé mercredi qu'il faudrait veiller à ce que l'on n'entre pas dans une spirale consistant à introduire de nouveaux critères, à chaque fois que l'on constate que l'évaluation des précédents n'aboutit pas au résultat escompté.
Il reste, à ses yeux, plusieurs points noirs pour les Bruxellois. Parmi ceux-ci, la route du canal serait ainsi empruntée par un nombre trop élevé d'avions; la disparition de la route du Ring serait envisagée, ce qui aurait des répercussions négatives sur le trafic aérien au-dessus de Bruxelles; et enfin, la question des normes de vent doit revenir sur la table.
Plus globalement, Charles Picqué estime que l'on devrait entrer plus en profondeur dans la discussion dans le courant de la semaine prochaine.
A ses yeux, la date du 15 octobre, fixée pour le début du paiement d'astreintes, prévues dans le cadre d'une des décisions de Justice intervenue dans le cadre des litiges au sujet du plan Anciaux de dispersion des vols, n'est pas une limite absolue. "Je préfère conclure sur un bon accord le 20 octobre que sur un mauvais le 12, a-t-il enfin commenté.
source Belga
politique
à 23:40